Nous mentirait-on?

Nous mentirait-on?

SVALDBARD L'ARCHE DE NOE ARCTIQUE

 

 

 

On peut légitimement se demander pourquoi Bill Gates, la Fondation Rockefeller et les principaux

géants du génie génétique agro-alimentaire, construisent une arche de Noé végétale en Arctique.

 

L'ARCHE DE NOE EN NORVEGE

Inaugurée le 8 janvier 2011, l'Arche de Noé est construite dans un archipel de l'Arctique (Norvège). C' est un complexe conçu pour résister à un séisme ou une attaque nucléaire. dans un archipel de l'Arctique une "Arche de Noé" souterraine destinée à abriter des semences des diverses espèces végétales de la planète en prévision d'un éventuel cataclysme.

La structure, creusée profondément dans le sol perpétuellement gelé d'une montagne des îles Svalbard, également appelées Spitzberg, permettra de stocker jusqu'à 4,5 millions d'échantillons de semences du monde entier. Le chantier, lancé , le 19 juin 2006 à environ 1.000 kilomètres du pôle Nord, a coûté 50 millions de couronnes norvégiennes (6,2 millions d'euros). Le but du projet est de protéger le patrimoine végétal de la planète contre le changement climatique, les guerres, les catastrophes naturelles et d'autres menaces.

 

La chambre forte pour semences est en cours de construction à l'intérieur d'une montagne sur l'île de Spitsbergen, près du petit village de Longyearbyen. Selon leur communiqué de presse, c'est presque prêt pour le « business. » La chambre forte aura des portes doubles à l'épreuve des explosions, avec des détecteurs de mouvement, deux sas, et des murs en béton armé d'un mètre d'épaisseur. Elle contiendra jusqu'à trois millions de variétés différentes de semences du monde entier, « de sorte que la diversité végétale puisse être préservée pour l'avenir, » selon le gouvernement norvégien. Les semences seront spécialement enveloppées pour empêcher l'humidité. Il n'y aura pas de personnel à temps plein, mais l'inaccessibilité relative de la chambre forte facilitera la surveillance de toute activité humaine éventuelle.

 

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, la militante écologiste Wangari Maathai, prix Nobel de la paix 2004, et le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg doivent assister à la cérémonie d'ouverture, à 130 mètres à l'intérieur de la montagne Plataaberget. L'abri est censé constituer une réserve de secours dans le cas où les 1.400 autres banques de semences végétales du monde seraient touchées par des catastrophes, explique Cary Fowler, directeur du Fonds mondial pour la diversité des cultures (GCDT).

 

De telles banques ont déjà disparu en Irak et Afghanistan à cause de la guerre et une autre a été inondée aux Philippines à cause d'un typhon en 2006.

 "L'intérêt de Svalbard est qu'il est très éloigné des dangers", a précisé M. Fowler dans un entretien à l'Associated Press lundi. La Norvège possède le site, mais les pays qui y enverront des semences en garderont la propriété.

De l'extérieur, seule l'entrée est visible. Jimmy Olsen, un employé du site, monte la garde un fusil à l'épaule. "Mon travail consiste à interdire l'accès aux personnes qui ne sont pas censées être ici et à repousser les ours polaires", dont la population est estimée à 3.000 dans l'archipel.

 

Bien que déjà glacial, l'air ambiant est refroidi un peu plus encore de manière à atteindre -18 degrés Celsius, une température qui permettrait de conserver de nombreuses semences pendant 1.000 ans, selon M. Fowler.

 Les réactions internationales ont été très positives, mais la médiatisation du projet n'est pas du goût de certains habitants de l'archipel, qui veulent préserver leur isolement.

 Cette "Arche de Noé" est conçue pour résister aux séismes elle a essuyé sans problème un tremblement de terre de magnitude 6,2 à Svalbard la semaine dernière-et même à une attaque nucléaire directe, selon le responsable du chantier Magnus Bredeli-Tveiten.

 Selon M. Fowler, en cas de défaillance du système électrique, le permafrost autour du site permettrait de maintenir les semences "au froid pendant 200 ans même dans le pire des scénarios climatiques".

 

UN PROJET SECRET

 

Bill Gates, Rockefeller et les géants des OGM savent quelque chose que nous ignorons.

Bill Gates fondait Microsoft à 20 ans alors qu'il étudiait encore à Harvard.

En 1995, Forbes l'enregistrait comme l'homme le plus riche du monde, le plus gros actionnaire de Microsoft, sa société qui a établi avec acharnement un monopole de fait dans les systèmes informatiques pour ordinateurs personnels.

 En 2006, Bill Gates décidait de consacrer son énergie à la Bill et Melinda Gates Fondation, la plus grande fondation privée « transparente, » comme il dit, avec une énorme dotation de 34,6 milliards de dollars et l'obligation légale de dépenser 1,5 milliards de dollars par an pour des projets humanitaires dans le monde afin de maintenir son statut d'organisation caritative exemptée d'impôt. En 2006, le cadeau d'environ 30 milliards de dollars en actions de Berkshire Hathaway d'un ami et associé en affaires, le super-investisseur Warren Buffett, plaçait la fondation de Gates dans une catégorie qui dépense presque la somme totale du budget annuel de l'Organisation Mondiale de la Santé des Nations Unies (OMS).

 

 

 

 

Ceux qui s'unissent aux Norvégiens sont, comme noté, la Fondation Bill & Melinda Gates ; le géant étasunien de l'agro-alimentaire DuPont/Pioneer Hi-Bred, l'un des plus grands propriétaires de brevets d'organismes génétiquement modifiés (OGM), de semences de plantes et de produits apparentés de l'agrochimie ; Syngenta, à travers sa fondation, la principale compagnie suisse de semences OGM et de produits de l'agrochimie ; la Fondation Rockefeller, le groupe privé qui a créé la révolution génétique, avec plus de 100 millions de dollars de semences depuis les années 70 ; le CGIAR, le réseau mondial créé par la Fondation Rockefeller pour promouvoir son idéal de pureté génétique à travers la conversion de l'agriculture.

 

William Engdahl [1] explique clairement la que Fondation Rockefeller, le Conseil sur le Développement de l'Agriculture de John D. Rockefeller III et la Fondation Ford, ont uni leurs forces pour créer l'Institut International de Recherche sur le Riz (IRRI) à Los Baños, aux Philippines. En 1971, l'IRRI de la Fondation Rockefeller, avec leur Centre International d'Amélioration du Maïs et du Blé au Mexique et deux autres centres de recherche internationaux créés par les fondations Rockefeller et Ford, l'IITA pour l'agriculture tropicale, au Nigeria, et l'IRRI pour le riz, aux Philippines, se sont combinés pour former le Groupe Consultatif International sur la Recherche Agricole (CGIAR).

 

Le CGIAR a été formé lors d'une série de conférences privées organisées au centre de congrès de la Fondation Rockefeller, à Bellagio en Italie. Les principaux participants à Bellagio étaient George Harrar de la Fondation Rockefeller, Forrest Hill de la Fondation Ford, Robert McNamara de la Banque Mondiale, et Maurice Strong, l'organisateur environnemental international de la famille Rockefeller, qui, en tant que mandataire de la Fondation Rockefeller, avait organisé le Sommet de la Terre de l'ONU à Stockholm en 1972. Cela faisait partie des longues décennies de mise au point de la fondation pour détourner la science au service de l'eugénisme, une hideuse version de la pureté raciale, qui était appelée Le Projet.

 

Pour garantir un impact maximum, le CGIAR a impliqué l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), le Programme des Nations Unies pour le Développement et la Banque Mondiale. Ainsi, à travers l'influence soigneusement planifiée de ses ressources initiales, au début des années 70 la Fondation Rockefeller était à même de façonner la politique agricole mondiale. Et elle ne s'en est pas privé.

 

Financé par de généreuses bourses d'étude des fondations Ford et Rockefeller, le CGIAR a veillé à ce que les principaux scientifiques de l'agriculture et les agronomes du Tiers Monde soient amenés aux USA pour « maîtriser » les concepts de production de l'agro-alimentaire modernes, afin qu'ils les ramènent dans leur patrie. Dans l'opération, ils ont créé un réseau d'influence extrêmement utile à la promotion de l'agro-alimentaire étasunien dans ces pays, et plus particulièrement à la promotion de la « Révolution Génétique » des OGM dans les pays en développement. Et tout cela au nom de la science et de la rentabilité du marché agricole libre.

 

L'agro-alimentaire et la Révolution Verte de Rockefeller allaient de pair. Ça faisait partie d'une grande stratégie qui incluait le financement de la recherche par la Fondation Rockefeller pour développer quelques années plus tard le génie génétique des plantes et des animaux, et puis celui des Hommes ...

 

TRUST MONDIAL POUR LA DIVERSITE VEGETALE

Le projet du Svalbard sera géré par un organisme appelé Trust Mondial pour la Diversité Végétale (GCDT). Qui sont-ils pour détenir une responsabilité aussi considérable sur la diversité des semences de la planète entière ? Le GCDT a été fondé par la FAO et par Bioversity International (anciennement International Plant Genetic Research Institute), une ramification du CGIAR.

 

Le GCDT est basé à Rome. Son Conseil est présidé par Margaret Catley-Carlson, une canadienne qui est également au comité consultatif du Groupe Suez Lyonnaise des Eaux, l'une des plus grandes sociétés privées de l'eau. Catley-Carlson a aussi été présidente jusqu'en 1998 du Comité sur la Population établi à New York, l'organisation de réduction des populations de John D. Rockefeller, créée en 1952 pour accélérer le programme d'eugénisme de la famille Rockefeller sous couvert de promouvoir le « planning familial, » le système de contrôle des naissances, la stérilisation et le « contrôle de la population » des pays en développement. Les autres membres du conseil de GCDT comptent l'ancien cadre de Bank of America, actuellement chef de Hollywood DreamWorks Animation, Lewis Coleman. Coleman est aussi administrateur de Northrup Grumman Corporation, l'un des plus grands entrepreneurs de l'industrie militaire du Pentagone.

 

On peut légitimement se demander pourquoi Bill Gates, la Fondation Rockefeller les principaux géants du génie génétique agro-alimentaire comme DuPont et Syngenta avec le CGIAR, construisent une arche de Noé végétale en Arctique ...

 

Note : [1] F. William Engdahl est auteur de Seed of Destruction, the Hidden Agenda of Genetic Manipulation (graines de destruction, les projets secrets du génie génétique) qui vient d'être publié par Global Research.

 

 

  

 

POURQUOI BILL GATES, MONSANTO ET ROCKEFELLER ONT-ILS PEUR DE L’AVENIR ?

 

Bill Gates, Monsanto et la Fondation Rockefeller sont entrain de construire un “coffre-fort anti-apocalypse” au Pôle Nord.

Quand Bill Gates décide, par le biais de la Fondation Gates, d’investir environ 30 millions de dollars dans un projet, cela mérite qu’on s’y intéresse, non ? Et en ce moment, aucun projet n’est plus intéressant que celui qui est entrain d’être construit dans un endroit reculé du monde, l’archipel norvégien de Svalbard.

Bill Gates, en association avec la société Monsanto, la Fondation Rockefeller, la fondation Syngenta ainsi que le gouvernement norvégien, investit des millions dans la construction d’une banque des sémences, sous une montagne de l’île de Spitzberg, un ilot de la Mer de Barents, à environ 1 000 Km du Pole Nord.

Le nom de code officiel du projet est “Svalbard Global Seed Vault “, mais entre eux les partenaires l’appellent “le coffre fort de l’apocalypse” (doomsday vault) Si on en croit le communique de presse officiel, il s’agit d’une grotte artificielle, creusée sous une montagne à proximité du hameau de Longyearbyen, fermée par des doubles portes anti-explosions, équipées de systèmes d’alarme, de sas-anticontamination et aux parois renforcées par du béton armé d’un mètre d’épaisseur.

Il est prévu d’y stocker jusqu’à trois millions de variétés de semences provenant du monde entier afin de “garantir la préservation de la diversité des produits agricoles pour le futur“. Les semences seront spécialement emballées pour prévenir la formation de givre. Il n’y aura pas de personnel présent en permanence mais la relative difficulté d’accès du coffre-fort facilitera la surveillance du site à distance.

Je suis certain que vous n’avez pas prêté attention à la petite phrase, tout obnubilé que vous êtes par les détails techniques de ce communiqué. Le document dit, afin de garantir la préservation de la diversité des produits agricoles pour le futur. ‘

Quelle vision du futur ont les sponsors de ce projet pour qu’ils envisagent une menace globale sur la disponibilité des semences agricoles ? Ces semences sont déjà protégées, en plusieurs exemplaires, dans les différentes banques de semence qui existent à travers le monde.

Chaque fois que Bill Gates, la Rockefeller Foundation, Monsanto et Syngenta s’associent dans un projet commun, cela vaut le coup de creuser la question un peu plus profondément que les rochers du Spitzberg. Et quand on prend la peine de le faire, on trouve généralement des choses fascinantes.

Pour commencer, il y a la liste des gens qui participent financièrement à la création de cette “banque de semences en cas d’apocalypse” : outre le gouvernement norvégien, il y a la Bill & Melinda Gates Foundation; le géant de l’agriculture industrielle DuPont/Pioneer Hi-Bred, le plus grand détenteur au monde de brevets agricoles pour des semences OGM et les produits agrochimiques qui les accompagnent; Syngenta, la multinationale basée en Suisse et qui est spécialisée dans les OGM et les semences agroindustrielles, la Rockefeller Foundation, la fondation privée qui est à l’origine de la “révolution génétique”, ayant investi plus de 100 millions de dollars ces 30 dernières années dans la recherche génétique.

Enfin il y a CGIAR, le réseau mondial crée par la Fondation Rockefeller pour promouvoir son idéal de pureté génétique à travers la modification des pratiques agricoles à travers le monde. (. . .)

Généreusement financé par la Fondation Rockefeller et des bourses d’études et de recherches de la Fondation Ford, l’association CGIAR veille à ce que des chercheurs en agronomie et des personnes d’influence du secteur agricole dans les pays du Tiers-Monde soient invités à venir étudier aux Etats-Unis où ils apprennent les concepts de l’agriculture industrielle et de la production intensive, avant de les appliquer chez eux.

La CGIAR a ainsi réussi à créer un précieux réseau d’amis et de personnes inféodées à travers le monde, qui sont autant de portes d’entrée et d’agents d’influence pour les entreprises agroindustrielles US dans les pays en voie de développement. Le principal facteur promu par le CGIAR est celui de la “révolution génétique”, supposée résoudre tous les problèmes des pays en voie de développement.

Tout cela étant bien évidemment habillé d’un discours scientiste, positiviste et glorifiant le marché et la libre entreprise comme unique avenir pour une agriculture globalisée, fournisseuse de “cash crops” plutôt que d’aliments pour la population locale. . .

La même Rockefeller Foundation avait crée de toutes pièces la Révolution Verte, suite à un voyage d’étude au Mexique, en 1946, organisé par Nelson Rockefeller et l’ancien secrétaire à l’agriculture lors du New Deal Henry Wallace, fondateur de la multinationale semencière “Pioneer Hi-Bred Seed Company”.

La “Revolution Verte” avait été vendue à l’opinion publique comme “la” solution pour résoudre les problèmes de famine dans le monde… à commencer par les pays “test” comme le Mexique, l’Inde et autres. Rockefeller ne laissait rien au hasard et n’achetait pas seulement la presse pour chanter les louanges de sa “Révolution”. Il avait également spécifiquement ciblé les “experts” travaillant pour les éditeurs scolaires, leur versant des “bourses” afin d’influencer leur plume. Des génération d’écoliers (NdL&I : dont moi) ont ainsi lu dans leurs manuels de géographie des articles à la gloire de la Révolution Verte (. . .)

En réalité, comme l’ont démontré les analyses économique et politiques réalisées 20 ans plus tard, la “Révolution Verte” était en fait une brillante opération marketing afin de développer une activité mondiale d’agrobusiness qui permettrait ensuite à la Rockefeller de détenir une position de monopole dans le domaine agricole… exactement comme le grand-père Rockefeller l’avait fait dans l’industrie pétrolière US cinquante ans auparavant.

Il n’est donc pas surprenant de voir la Rockefeller se soucier de son fonds de commerce agricole et de chercher à préserver dans les glaces de l’arctique les semences qu’elle vendra très cher aux agriculteurs du monde quand la catastrophe climatique aura éradiqué l’agriculture paysanne.

Comme le dit Kissinger,, Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez le pays, mais si vous contrôlez les semences, vous contrôlez l’alimentation. Et celui qui contrôle l’alimentation tient la population en son pouvoir“.

 

 

Réserve mondiale de semences du Svalbard

 

La Réserve mondiale de semences du Svalbard (en anglais Svalbard Global Seed Vault et littéralement Chambre forte mondiale de graines du Svalbard), est une chambre forte souterraine sur l'île norvégienne du Spitzberg destinée à conserver dans un lieu sécurisé des graines de toutes les cultures vivrières de la planète et ainsi de préserver la diversité génétique.

Ce site a été choisi parce que le climat et la géologie du Spitzberg se prêtent parfaitement à un tel projet de conservation et que les pays scandinaves sont fortement impliqués dans ce dernier.

Creusée près de la petite ville de Longyearbyen (1 900 habitants) dans l'archipel arctique du Svalbard à environ 1 120 km du pôle Nord, cette chambre forte est gérée par un accord tripartite entre le gouvernement norvégien, l'organisation internationale Global Crop Diversity Trust et la banque génétique nordique (une coopération des États scandinaves sous l'autorité du Conseil des ministres nordiques).

La première pierre a été posée le 19 juin 2006 en présence des premiers ministres de Norvège, de Suède, de Finlande, du Danemark et d'Islande.

L'inauguration officielle a eu lieu le 26 février 2008.

 

Financement

Le gouvernement norvégien a financé la totalité des presque 8 millions de dollars du coût de la construction.

Le Global Crop Diversity Trust a joué un rôle clé dans le projet de création de cette chambre forte et dans la coordination des acheminements d'échantillons des graines du monde entier vers cette chambre forte avec la coopération de la banque génétique nordique.

Le Trust fournira l'essentiel du financement du fonctionnement tandis que le gouvernement norvégien financera l'entretien de la structure.

Parts dans le financement du Global Crop Diversity Trust(3)  Donateurs  Parts

États      72.0%

Fondations         23%

Sociétés              5%

Autres <1%

La fondation Gates a fourni 20 093 482 dollars pour aider les pays en voie de développement et les centres internationaux de recherche agricole pour le conditionnement et l'acheminement vers le Spitzberg des graines.

Un conseil international a été créé pour superviser et conseiller le projet avec des représentants de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale et d'autres institutions.

 

Construction

La « Banque de graines » a été creusée dans le flanc d'une montagne de grès, à 120 mètres de profondeur.

 Un couloir de 100 mètres aboutit sur trois salles de 27 m de long sur 9,5 m de large avec une surface de 256,1 m² totalisant près de 1 500 m³ de volume de stockage.

Cette chambre forte disposera de plusieurs systèmes de sécurité. Les graines seront conditionnées dans des paquets spéciaux à quatre plis et scellés à chaud afin d'éviter les moisissures.

Les installations seront gérées par la Banque génétique nordique, mais il n'y aura pas de personnel permanent sur le site.

Le Spitzberg est considéré comme un lieu idéal par son absence d'activité tectonique et son permafrost, qui aidera à la conservation. Sa situation, 130 mètres au-dessus du niveau de la mer, garantit que la chambre forte restera au sec même en cas de fonte des glaces et d'élévation du niveau des océans.

 Du charbon exploité localement fournira l'énergie pour les unités de réfrigération qui maintiendront les graines entre −20 et −30 degrés Celsius suivant les normes internationales de conservations.

 Même en cas de panne des équipements, il faudrait plusieurs semaines avant que la température ne remonte à −3 °C, température naturelle de la roche de la montagne environnante.

 Avant la construction, une étude de faisabilité a démontré que la chambre forte pourrait préserver les graines de la plupart des cultures alimentaires pendant des centaines d'années. Certaines graines, dont celles de cultures importantes, pourraient même survivre plus longtemps, sans doute des milliers d'années.

Le Svalbard Global Seed Vault est ouvert officiellement depuis le 26 février 2008.

Il est financé par diverses fondations dont la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill-et-Melinda-Gates (Bill & Melinda Gates Foundation) et la Fondation Syngenta mais aussi le gouvernement de Norvège, l'Australie, le Brésil, le Canada, la Colombie, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Allemagne, l'Inde, l'Irlande, l'Italie, la Nouvelle Zélande, l'Espagne, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis, ainsi que divers organismes privés.

 On estime que environ 1,5 million de variétés différentes de graines de culture agricole existent encore de par le monde.

La diversité et le nombre de graines stockées au Spitzberg dépendront du nombre de pays qui participeront au projet.

 Mais les infrastructures ont une capacité de conserver 4,5 millions de graines. Les premières graines sont parties du port de Lagos (Nigeria).

7 000 variétés de semences de niébé, maïs, soja et pois de terre, soit 330 kilos répartis dans 21 caisses, qui sont les premières stockées dans la chambre forte au jour de l'inauguration, le 26 février 2008.

 

Mission

La mission du Svalbard Global Seed Vault est de fournir une protection contre les pertes accidentelles de variétés dans les banques génétiques traditionnelles.

Alors que les médias ont mis l'accent sur son utilité en cas d'accident ou de catastrophe régionale ou mondiale, elle sera certainement plus mise à contribution en cas de perte sur une banque génétique locale, due à une mauvaise gestion, un accident, une défaillance des équipements, une perte de financement ou une catastrophe naturelle. De tels évènements se produisent assez régulièrement.

Dans les années récentes, certaines banques génétiques ont aussi été détruites par des guerres ou des troubles civils.

Il existe environ 1 400 collections de variétés de culture à travers le monde, mais beaucoup sont situées dans des zones instables politiquement ou dans un environnement menacé. Le rôle de préservation d'espèces du lieu lui vaut parfois le surnom d'« Arche de Noé».

 

Histoire

La banque génétique nordique a stocké un germoplasme de plantes de Scandinavie au Svalbard depuis 1984 dans une mine de charbon abandonnée.

 La banque génétique nordique a ainsi entreposé plus de 10 000 échantillons de plus de 2 000 cultivars de 300 espèces différentes sur plusieurs années.

 En plus, une double sauvegarde avec un échange croisé d'échantillons de graines d'Afrique du Sud et avec celles de la collection scandinave a eu lieu pendant quelques années. Les deux collections, scandinave et africaine, seront transférées au Svalbard Global Seed Vault.

 

 

sources: canada mondialisation, wiki, etc...



07/05/2012

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