Nous mentirait-on?

Nous mentirait-on?

L'état de la planète

Le point sur l'état de la planète,avec l'inventaire des dégâts causés par l'homme à l'environnement.

 

 

Atmosphère et climat

Augmentation du taux de CO2 à une vitesse sans précédent dans l'histoire de la Terre

Les émissions de CO2 sont passées de 1,7 milliards de tonnes en 1950, à plus de 18 milliards de tonnes en 2000. Bien qu'une partie de ce CO2 soit absorbé et recyclé par l'écosystème (notamment grâce aux forêts et aux océans), la concentration en CO2 dans l'atmosphère a augmenté de 20% depuis 1950, et depuis 40% depuis le début de la révolution industrielle. D'ici la fin du 21è siècle, si rien n'est fait pour limiter les émissions de CO2, le taux de CO2 pourrait avoir augmenté de 250% par rapport à 1950, entraînant une hausse de la température globale de 10°, ce qui aurait des effets catastrophiques pour la survie de l'humanité. Si les émissions sont sévèrement réduites, la concentration en CO2 pourrait n'augmenter "que" de 160%, avec une hausse des températures de "seulement" 5 ou 6 degrés.

Ces prévisions tiennent compte du passage à la société de consommation des pays émergents comme la Chine, l'Inde, ou le Brésil. Ces 3 pays à eux seuls comptent aujourd'hui 2,5 milliards d'habitants qui adoptent progressivement le mode de vie polluant des pays industriels.

On note actuellement une augmentation accélérée du taux de CO2 dans l'atmosphère, à cause de l'augmentation des émissions, mais aussi à cause d'un début d'affaiblissement de l'absorbsion du CO2 par les "puits" à dioxyde de carbone que sont les océans et les forêts. La capacité d'absorbsion des océan est en effet limitée, et les forêts sont détruites à un rythme accéléré par l'exploitation forestière et l'extension des terres agricoles.

Réchauffement global de la planète à cause de l'effet de serre créé par le CO2, ainsi que par le méthane (dont une partie est produite par les élevages bovins)

L'accélération du réchauffement climatique est aujourd'hui une évidence que la propagande des lobbies industriels ne peut plus nier. Au niveau mondial, toutes régions confondues, 2003 a été la troisième année la plus chaude dans les annales, les 2 autres records étant... 1998 et 2002.

 

La courbe d'augmentation des températures est éloquente...

 

Tempêtes et inondations plus dévastatrices, mais aussi, sécheresse et désertification

Les catastrophes naturelles sont de plus en plus nombreuses. Le réchauffement climatique augmente l'évaporation des océans, donc la dimension des formations nuageuses, et donc le nombre et la puissance destructrice des tempêtes, des orages, des cyclones, et des inondations. Au niveau mondial, le nombre de sinistres de grande ampleur déclarés aux assurances est passé de 60 en 1970 à 90 en 1980, et à 210 en 2000. Pour la seule année 2004, 6 cyclones majeurs ont frappé les Caraïbes et le Sud des Etats-Unis, faisant plus de 2.000 morts, et causant des dégats évalués à 50 milliards de dollars pour la Floride (soit 20 fois le coût des dégats causés par les attentats du 11 Septembre à New York).

   Dans le même temps, le réchauffement accentue la sécheresse et la désertification. Exemple: le sud de l'Espagne pourrait devenir une zone semi-désertique d'ici 2050. Déjà, les nappes phréatiques y sont en voie d'épuisement.

 

Selon l'ONU, les catastrophes naturelles touchent de plus en plus de personnes dans le monde, du fait des changements climatiques mais aussi à cause d'une urbanisation incontrôlée dans de nombreux pays, ce qui accroit les risques de glissement de terrain, de coulées de boues ou d'innondation. En 2003, 254 millions de gens ont été touchées à des degrés divers par des phénomènes tels qu'inondations, sécheresse, tremblements de terre ou ouragans.

 

 

Fonte de la banquise polaire et des glaciers 

 

 

                Les climatologues estiment qu'à la fin du siècle, il n'y aura plus de glace au pôle Nord pendant l'été. L'arctique a déjà rétréci d'un million de kilomètres carrés au cours des vingt dernières années, et perd 3 à 4% de sa surface chaque année.

La disparition des glaciers, réserves d'eau douce des continents, pourrait causer des pénuries d'eau pour les besoins humains et agricoles. Sans le rôle régulateur des glaciers sur le niveau des fleuves, certains cours d'eau pourraient se trouver à sec pendant l'été, surtout si celui-ci devient de plus en plus chaud.

 

Elévation du niveau des océans, érosion accélérée des côtes

Il est encore difficile d'estimer l'augmentation du niveau des océans en cas de fonte des pôles. Au réchauffement climatique s'additionne la dilatation de l'eau due au réchauffement des océans. Mais déjà, sur tous les continents, l'océan gagne du terrain, les plages reculent, et les inondations côtières sont de plus en plus fréquentes.

 Modification des courants marins à cause du réchauffement et de la fonte des pôles

Augmentation de la fréquence des cyclones à cause du phénomène "El Niño" (modification des échanges entres les eaux de surface et les eaux profondes dans l'océan)

Risque d'hivers plus froids en Europe à cause de l'affaiblissement du Gulf Stream. Sans l'influence réchauffante du Gulf Stream, l'Europe de l'Ouest connaîtrait les mêmes températures hivernales que le Canada.

Trou dans la couche d'ozone, augmentation des rayonnements ultraviolets

Grâce aux mesures internationales adoptées dans les années 1990, l'ozone est en train de se reconstituer. Il s'agit du seul domaine dans lequel des actions significatives ont été décidées, avec une interdiction planétaire des CFC, les gaz industriels qui étaient responsables de la destruction de l'ozone.

Océans

Pollution des océans et des plaines océaniques côtières (là où se concentre l'essentiel de la faune et de la flore marines) par les marrées noires, les dégazages sauvages, les déchets radioactifs, et les rejets d'eaux usées par les villes côtières.

 

La pollution par les hydrocarbures est de 6 millions de tonnes par an, dont 2,5% sont dus aux marrées noires, et 97,5 aux dégazages en mer des pétroliers

 

Disparition des poissons (-90% dans l'Atlantique Nord) à cause de la pollution et des méthodes de pêche industrielle (prélèvements excédant la reproduction des espèces, dégradation des fonds marins, destruction de poissons non-consommables qui constituent la nourriture d'autres espèces)

Maladie des coraux causée par le réchauffement des océans ou la pollution. La mort des coraux entraînerait la disparition de nombreuses espèces de poissons qui y trouvent un habitat et une source de nourriture.

 

 

Eau douce 

 

Pollution des rivières, des fleuves, et des nappes phréatiques par les rejets industriels et les pesticides, en particulier les PCB (polychlorobiphényles) qui réduisent la fertilité animale et humaine. En France, 90% des sources d'eau sont polluées par des pesticides.

Eau de pluie devenue non-potable dans certaines régions industrialisés, et pluies acides provoquant le dépérissement ou la mort des arbres.

Pénuries d'eau douce à cause de la pollution, du réchauffement, et de l'exploitation intensive des nappes phréatiques par l'agriculture industrielle

 

Biomasse et biodiversité

Disparition des forêts, à cause de l'exploitation forestière, agricole, ou minière

Les activités humaines engendrent une augmentation du taux de CO2, et simultanément, nous détruisons les forêts qui contribuent justement à éliminer le CO2 (en fixant le carbone sous forme de bois).

Aujourd'hui, les forêts tropicales ne couvrent plus que 2% de la surface de la Terre. En seulement 40 ans, entre 1950 et 1990, la surface des forêts vierges s'est réduite de 350 millions d'hectares, avec la destruction de 18% de la forêt africaine, 30% des forêts d'Asie et d'Océanie, et 18% des forêts d'Amérique latine. Et le rythme de destruction s'accélère. Actuellement, 3 millions d'hectares sont détruits chaque année.

Avec les forêts, de nombreuses espèces animales et végétales disparaissent définitivement. 50.000 espèces ont ainsi disparu en 10 ans, entre 1990 et 2000.

La disparition des forêts accentue également la désertification. Les deux tiers de l'Afrique sont désormais des zones arides.

 

Effondrement de la biodiversité 

 

D'après les prévisions, 25% des espèces qui existaient au début du 20è siècle auront disparu d'ici 2025. On peut donc dire qu'une extinction massive est en train d'avoir lieu sur Terre. La précédente extinction de masse était causée par la chute d'un astéroïde et avait causé la disparition des dinosaures. La cause de cette nouvelle extinction de masse est l'homme, avec sa cupidité et son aveuglement.

Disparition des insectes pollenisateurs, et donc à terme, des arbres et plantes à fleurs

Disparition des papillons et donc des larves et des chenilles, indispensables à de nombreuses espèces d'oiseaux pour nourrir leurs petits.

Dissémination d'OGM (transmission incontrôlée de gènes modifiés aux espèces naturelles)

Destruction des paysages sauvages par l'urbanisation et le tourisme intensif

 

 

Sols

 

 

Pollution en profondeur des sols

Chute de la densité des sols en micro-organismes

Appauvrissement des terres à cause de l'agriculture intensive

Virus et bactéries

Propagation des virus tropicaux aux zones tempérées à cause du réchauffement climatique

Apparition de nouveaux virus (SARS, Ebola...)  Les anti-corps de Gaïa pour se débarrasser des humains?

 

 

Géophysique 

Déplacement du pôle magnétique et affaiblissement du champs magnétique terrestre.

Or c'est ce champ magnétique qui protège la vie terrestre des radiations nocives en provenance du soleil (rayons gamma). Ce champ nous protège aussi des orages magnétiques destructeurs que subissent les planètes dépourvues de champ magnétique.

Augmentation de l'activité volcanique et de la fréquence des tremblements de terre

Une manifestation de la détresse de "Gaïa" percevant la destruction de la biosphère?

 Passage rapproché d'astéroïdes de plus en plus fréquent

S'agit-il de "géo-croiseurs", ces astéroïdes qui constituent "l'avant-garde" d'astéroïdes plus gros et plus nombreux?

Et si les astéroïdes étaient comme des anti-corps de la galaxie pour empêcher les Terriens de "contaminer" d'autres planètes?...

 

 

 

Etat d'urgence pour la planète 

 

1998, 2002, 2003 et 2004, années les plus chaudes depuis le début des mesures météo

 

Les 10 années écoulées sont les plus chaudes jamais enregistrées depuis le début des mesures en 1861, a annoncé l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM). L'année 1998 a été la plus chaude depuis le milieu du 19ème siècle, suivie par ordre décroissant par 2002, 2003 et 2004.

"Nous avons observé une très nette tendance au réchauffement ces 30 dernières années principalement à cause de l'augmentation dans l'atmosphère des émissions de gaz à effet de serre", a expliqué James Hansen, climatologue de l'institut Goddard à la NASA pour les études spatiales.

Selon l'agence, le réchauffement est désormais tel qu'il affecte les saisons en les rendant plus chaudes de façon permanente.

 

La courbe des températures est éloquente sur l'accélération du réchauffement climatique...

 

La courbe des températures est exactement similaire à celle du taux de CO2 dans l'atmosphère. Loin de se ralentir, les émissions de CO2 s'accélèrent elles aussi

 

 

La multiplication des catastrophes naturelles

   L'Organisation Météorologique Mondiale a aussi constaté que 2004 a connu un nombre inhabituel "d'événements extrêmes": vagues de chaleur, inondations, sécheresse et multiplication des ouragans et des typhons. Dans le Pacifique, le Japon a été victime de 10 typhons contre 6 en moyenne les autres années. Dans l'Atlantique, 15 ouragans se sont abattus sur les côtes, contre 9 l'année précédente, causant pour 40 milliards de dollars de dégâts aux Etats-Unis (soit 20 fois plus que les attentats du 11 septembre).

2004 a aussi été l'année la plus arrosée depuis quatre ans, avec de gigantesques inondations en Europe de l'Est, dans le Sud et l'Est des Etats-Unis, au Bangladesh, au Japon et au Brésil. Le réchauffement climatique accentue la sécheresse et la désertification dans certaines régions du globe, mais il provoque aussi une augmentation des pluies dans d'autres régions, en favorisant l'évaporation des océans et donc la formation de nuages.

 

 

La disparition des forêts

Les forêts absorbent le CO2 en le fixant dans le bois des arbres sous forme de carbone. Alors que les forêts ont la capacité de réduire le taux de CO2 dans l'atmosphère, elles sont détruites à une vitesse accélérée. Partout dans le monde, les surfaces forestières se réduisent sous l'effet de l'exploitation forestière, agricole, ou minière. Actuellement, 3 millions d'hectares sont détruits chaque année.

 

 L'effondrement de la biodiversité

Les activités économiques de l'homme sont actuellement la cause de la 6è extinction massive de l'histoire de la Terre. D'après les prévisions, 25% des espèces qui existaient au début du 20è siècle auront disparu d'ici 2025. D'après le rapport de l'Union Mondiale de Conservation des Espèces (World Conservation Union, WCU), 12% des espèces d'oiseaux de la planète sont déjà menacées d'extinction. Un quart des mammifères, un tiers des amphibiens et 42% de toutes les tortues pourraient aussi disparaître d'ici la fin du siècle.

La disparition des glaciers

Autre conséquence du réchauffement climatique: la banquise recule, et les glaciers fondent, au point qu'ils auront peut-être totalement disparu d'ici 20 à 30 ans. Des Andes à l'Himalaya en passant par les Alpes, les scientifiques font partout le même constat: les glaciers fondent sous l'effet du réchauffement climatique, menaçant les ressources en eau de régions entières. De plus, la fonte des glaciers contribue à la montée du niveau des océans.

 

 

La disparition des glaces polaires

Au cours des 50 dernières années, la banquise a reculé de 20% en Antarctique. Les variations de température arctique sont 8 fois plus importantes lors des 20 dernières années que lors des 100 ans précédents. Les récents étés polaires plus chauds et plus longs ont également réduit la banquise du pôle Nord.

D'après les prévisions, les glaces polaires auront totalement disparu d'ici 2100 

Vers un emballement du réchauffement climatique

Plusieurs phénomènes convergents vont accélérer la concentration en CO2 et provoquer un emballement du réchauffement climatique.

- hausse de la consommation de pétrole du fait de l'entrée des pays émergent dans l'âge industriel et la société de consommation, et plus globalement, à cause de l'augmentation de la population mondiale (8 milliards d'habitants prévus en 2050)

- décision des USA et de la Chine de recourir davantage au charbon pour la production d'électricité, or le charbon produit encore plus de CO2 que le pétrole.

- accroissement des transports internationaux de marchandises du fait de la mondialisation et des méthodes de gestion à moindre coût des entreprises ("flux tendus" pour éliminer les frais de stockage)

- la déforestation libère le CO2 des arbres dans l'atmosphère tout en réduisant la capacité de l'écosystème à absorber le CO2 grâce aux forêts.

- la réduction des superficies recouvertes de glace (banquise polaire, neige et glaciers) à cause du réchauffement (plus rapide dans les zones polaires) a pour effet de diminuer l'albedo de la Terre, c'est à dire la clarté de sa surface et donc sa capacité à réfléchir vers l'espace les radiations solaires, dont les infra-rouges qui chauffent l'atmosphère.

- le réchauffement climatique va entraîner la fonte du permafrost (les terres gelées en permanence dans le grand nord), ce qui va provoquer la libération d'importantes quantités de gaz à effet de serre contenus sous ces terres gelées en permanence.

- Les océans ont un effet retard sur le réchauffement, à la fois en absorbant le CO2, et par échange de température entre l'air et les océans plus froids. Mais cette capacité à absorber la chaleur par échange thermique est limitée. Plus la température moyenne des océans se raprochera de celle de l'air, moins ils joueront leur rôle thermorégulateur.

Actuellement, la différence de température entre l'air et les océans est prolongée par la fonte des glaces polaires qui libèrent de l'eau glacée dans l'océan, un peu comme un glaçon refroidit une boisson dans un verre. Mais lorsque toute la glace aura fondu, il y aura un emballement du réchauffement des océans, et donc du réchauffement global. Il faudra alors s'attendre à des températures de 50 degrés l'été en Europe, comme l'ont déjà annoncé les météorologistes pour l'horizon 2050.

 

- Dernier accélérateur potentiel: le réchauffement des océans pourrait libérer vers la surface de gigantesques poches de méthane qui se trouvent actuellement au fond des océans à très grande profondeur. Le méthane produisant un effet de serre 10 fois plus puissant que le CO2, la libération du méthane océanique transformerait la planète en une fournaise, avec une désertification de l'ensemble des terres émergées à l'exception des zones polaires, avec une évaporation partielle des océans dans l'atmosphère, constituant une couche nuageuse épaisse qui ramènera à son tour l'équilibre (en refroidissant l'atmosphère et en augmentant l'albedo), le tout après quelques centaines de milliers d'années, la disparition de l'humanité et de 90% des espèces vivantes...

 

 



03/05/2012

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