Nous mentirait-on?

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OGM: mensonges et complot

 

Derrière la volonté d'imposer les OGM se cache un véritable complot des multinationales pour s'approprier l'ensemble du vivant et prendre le contrôle intégral des ressources alimentaires...

   Le but ultime des multinationales est d'obtenir le contrôle total de tous les secteurs vitaux: énergie, santé, et alimentation. Ces secteurs seront une fantastique source de profit pour les multinationales, dès lors qu'elles auront obtenu une situation de monopole pour pouvoir imposer leurs conditions, après avoir éliminé toute concurrence intempestive de la part des états, des petites entreprises, et producteurs indépendants. La récente augmentation des produits alimentaires est déjà le résultat des concentrations monopolistiques dans la distribution et le secteur agro-alimentaire.

   Dans le domaine des semences agricole, une part du marché échappe aux multinationales tant que la nature fournit encore une grande partie des semences, et la totalité des gènes.

   L'objectif est qu'à l'avenir, les semences et les gènes soient la propriété brevetée des multinationales, et qu'elles puissent imposer leurs conditions de prix.

 

   Lorsque les multinationales contrôleront totalement le secteur de l'alimentation, cela entrainera une fantastique hausse des prix pour le consommateur, et des coûts pour l'agriculteur. Dès lors, seule l'agriculture industrielle pourra survivre. La fin des exploitations agricoles indépendantes permettra de parachever la prise de contrôle des terres cultivables par les multinationales.

 

 

Le piège des brevets sur les OGM

   La loi américaine permet de breveter les gènes qui constituent un OGM, ce qui semble à première vue normal pour permettre aux entreprises de biotechnologies de bénéficier du résultat de leurs recherches. Le piège est que chaque gène de l'OGM étant breveté, il suffit qu'une autre plante commercialisée contienne l'un de ces gènes pour que le producteur de la plante puisse être attaqué en justice.

   Or la dissémination d'OGM vers les espèces naturelles fait que bientôt, les espèces naturelles contiendront des gènes modifiés et tomberont sous le coup du brevet.

   C'est pourquoi la dissémination d'OGM est voulue, afin de permettre aux multinationales d'étendre leur propriété industrielle aux espèces naturelles.

 

Apprentis sorciers

On modifie le code génétique des espèces vivantes sans avoir compris l'ADN dans sa globalité, et sans rien savoir de certaines de ses fonctions essentielles. Ainsi, on ne sait rien de la fonction des 90% de l'ADN qui ne semblent jouer aucun rôle biologique et que les scientifiquent nomment "l'ADN non-codant".

   La nature n'a pas l'habitude de créer des choses inutiles. Dans un organisme, tout a une fonction bien précise. L'ADN non-codant joue un rôle que nous ignorons, et ce rôle est peut-être crucial pour la viabilité d'un organisme. D'où sans doute les problèmes inexpliqués déjà constatés avec certains organismes modifiés: vieillissement ou mort prématurée d'animaux aux gènes clonés ou manipulés, et plantes modifiées provoquant la mort d'animaux qui les ont consommé.

   L'homme joue également aux apprentis-sorcier tant qu'il ne maîtrise pas le problème de la dissémination. L'expérience montre que les gênes des plantes modifiées se transmettent rapidement aux plantes naturelles environnantes. Utilisés à grande échelle, les OGM représentent un danger de dégradation de l'information génétique de la biosphère. Pour respecter le "principe de précaution", les OGM devraient être cultivés uniquement en milieu clos. Mais parce que le coût de production est alors plus élevé, les OGM sont le plus souvent cultivés en plein champ.

Les mensonges du lobby pro-OGM

 

"Les OGM vont permettre de mieux nourrir les millions de personnes dans le monde qui souffrent de malnutrition"

FAUX: la famine et la malnutrition dans le tiers-monde ne sont pas causés par une production agricole insuffisante, mais par la misère et la mauvaise répartition des richesses.

 

 

"Les OGM sont plus écologiques car ils permettent de réduire l'utilisation des pesticides"

FAUX: le but de la plupart des OGM déjà commercialisés est de rendre la plante plus résistante aux herbicides et pesticides, afin de pouvoir en utiliser davantage. De plus, les semences OGM et les produits chimiques sont commercialisés par les mêmes multinationales, qui ont donc tout intérêt à utiliser les OGM pour faire augmenter leurs ventes de produits chimiques, et non pour les diminuer.

 

 

"Les OGM vont permettre d'offrir des produits moins chers au consommateur, grâce à une augmentation des rendements qui permet de réduire les coûts de production de l'agriculteur"

FAUX: dans le meilleur des cas, la baisse des coût ne serait que de 20% pour l'agriculteur, et à condition que cette baisse des coûts de production ne soit pas annulée par la hausse du prix des semences et l'obligation contractuelle d'acheter des doses supérieures de produits chimiques.

Or cette baisse de 20% serait dilluée dans les autres coûts qui déterminent le prix de vente pour le consommateur final (emballage, transport, distribution, etc). Au final, la baisse des prix pour le consommateur a été évaluée à mois de 4%. Une baisse peu perceptible et qui serait en fait immédiatement empochée par les distributeurs.

En réalité, les OGM ne représentent aucun avantage pour le consommateur, mais seulement des profits supplémentaires pour une poignée de personnes, un risque inconsidéré pour la santé humaine, et une pollution irréversible de l'environnement.

 

 

Dangers confirmés de la nourriture génétiquement modifiée

 

Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont des micro-organismes, des plantes, ou des animaux, auxquels on a modifié le génome, c’est-à-dire l’ADN (support de l’information génétique formant les chromosomes). Cette modification consiste en général à ajouter (parfois retrancher) un gène d’un autre micro-organisme, végétal, ou animal, gène qui aura la vertu de conférer une nouvelle propriété à l’OGM. Deux exemples de propriétés d’OGM déjà cultivés : production d’un insecticide pour résister à un insecte ravageur, et résistance à un herbicide.

   Peut-on avoir confiance dans les autorités de régulations européennes quand leurs dirigeants ont omis de déclarer leurs conflits d'intérêts et dès qu'ils régularisent leur activités, peuvent être réléus à la direction de l'AESA ?

Une étude chinoise sur 10 ans montre que l'usage de coton OGM Bt encourage l'apparition de prédateurs résistants au Bt et donc à terme accroît l'usage d'insecticides.

 

 

Plusieurs études récentes confirment les craintes que la nourriture génétiquement modifiées (GM) abîme la santé humaine.

 Ces études ont été diffusées alors que l'Organisation Mondial du Commerce (OMC) se dirigeait vers l'entérinement de la décision que l'Union Européenne avait violé les règles du commerce international en stoppant l'importation de nourriture GM.

 

Une recherche de l'Académie des Sciences Russe diffusée en décembre 2005 constatait que plus de la moitié de la progéniture des rates nourries avec du soja GM est morte dans les trois premières semaines de sa vie, six fois plus que celle née de mères nourries avec du soja non-modifié. Six fois plus de la progéniture nourrie avec du soja GM avait aussi un poids gravement insuffisant.

 

En novembre 2005, un institut de recherche privée en Australie, CSIRO Plant Industry, a cessé de favoriser le développement d'un cultivateur de pois GM quand il a été découvert que ces derniers causaient une réaction immunitaire dans le laboratoire des souris. 1

 

En été 2005, une équipe de recherche italienne conduite par un biologiste cellulaire à l'université de Urbino a publié la confirmation que l'absorption de soja GM par des souris causait le développement de cellules du foie difformes, ainsi que d'autres anomalies cellulaires.

 

 En mai 2005 l'examen d'un rapport hautement confidentiel et controversé de Monsanto, sur les résultats des tests du maïs modifié par Monsanto, MON863, a été publié dans The Independent au Royaume-Uni.

 

Le Dr. Arpad Pusztai [1], l'un des quelques scientifiques véritablement indépendants spécialisés en études sur les plantes génétiques et l'alimentation animale, a été invité par les autorités allemandes en automne 2004 à examiner le rapport de 1.139 pages de Monsanto sur l'alimentation en MON863 des rats de laboratoire sur une durée de quatre-vingt-dix jours. L'étude a trouvé des différences « statistiquement significatives » dans le poids des reins et certains paramètres du sang chez les rats nourris avec du maïs GM par rapport aux groupes de contrôles. Un certain nombre de scientifiques à travers l'Europe, qui ont vu l'étude (et ses résumés fortement censurés), ont exprimé des inquiétudes au sujet des implications sur la santé et la sûreté si le MON863 devait jamais entrer dans la chaîne alimentaire. Il y avait des inquiétudes particulières en France, où le professeur Gilles-Eric Seralini de l'université de Caen a tenté (sans succès) pendant presque dix-huit mois d'obtenir la pleine divulgation de tous les documents concernant l'étude sur le MON863.

 

Le Dr. Pusztai a été forcé par les autorités allemandes de signer une « déclaration du secret » avant qu'il lui soit permis de consulter l'étude de Monsanto sur l'alimentation des rats, parce que le document est classé « CBI » ou « Intérêt Commercial Confidentiel ». Alors que Pusztai était toujours lié par la déclaration de secret, Monsanto a récemment déclaré qu'il ne s'opposerait pas à la large diffusion du « rapport de Pusztai. » [2]

 

Le soja et le maïs GM de Monsanto sont largement consommés par les americans à un moment où la FAO [2] a conclu que, « dans plusieurs cas, les OGM ont été mis sur le marché alors que les questions de sécurité [alimentaire] ne sont pas claires. »

 

Comme la recherche sur les OGM n'est pas encouragée par les gouvernements US et européens, la grande majorité des études toxicologiques sont dirigées par ces compagnies qui produisent et promeuvent la consommation d'OGM. En raison de l'authenticité suspecte du résultat des tests des sociétés, la recherche scientifique indépendante sur les effets de la nourriture GM attire une attention croissante.

 

Commentaire : En mai 2006 l'OMC a confirmé une décision selon laquelle les pays européens avaient violé les règlements du commerce international en stoppant l'importation de nourriture GM. L'OMC a constaté dans son verdict que l'UE avait eu une proscription effective des nourritures biotechnologiques depuis 1998 et elle a pris le parti des USA, du Canada, et de l'Argentine en décidant que le moratoire était illégal d'après ses règlements. [3]

 

Notes :

1. « Les pois GM causent une réaction immunitaire -- Une brèche dans le processus d'approbation ? » http://www.GMO-Compass.org, le 3 janvier 2006.

2. Arpad Pusztai, « Rapport Pusztai sur le Mon863, », le 12 septembre 2004.

3. Bradley S. Clapper, « L'OMC prend l'Union Européenne en défaut pour blocage de la nourriture modifiée, » Associated Press, 11 mai 2006.

 

 

RENDEMENT MEDIOCRE

Des scientifiques de l'UCS montrent que les OGM ont des gains de rendement moindres que la sélection variétale!

Une étude américaine réalisée par l'Union of Concerned Scientists (institut indépendant regroupant 250.000 membres scientifiques et citoyens) révélait que les cultures OGM ne contribuent guère à améliorer les rendements agricoles. Au contraire, favorisant la prolifération des mauvaises herbes résistant aux herbicides, elles tendraient de plus en plus à freiner la production. Les malotrus vont même jusqu'à déclarer que l'amélioration des techniques de sélection traditionnelle et d'autres pratiques agricoles classiques seront plus efficaces dans la stimulation de la production. "Malgré 20 ans de recherche et 13 ans de commercialisation, précisent-ils, la technologie génétique a échoué a accroître les rendements agricoles américains".

 

 

PESTICIDES CANCERIGENES

La Croix publiait un article relatant l'épopée argentine d'un soja transgénique résistant au produit Roundup de la firme MOSANTO. L''usage massif et irraisonné de l'herbicide "100% biodégradable", selon le slogan de la firme plusieurs fois condamnée pour publicité mensongère, fait des ravages dans les populations. Des cancers des intestins, tumeurs au cerveau, leucémies, etc. En Argentine, sur les 5 000 habitants du village de Ituzaingo Anexo, en banlieue de Cordoba, à 700 km au nord-ouest de Buenos Aires, plus de 200 cas de cancers ont été recensés. Un exemple parmi d'autres. La justice vient de reconnaître la responsabilité des cultivateurs de soja et des épandeurs de Roundup, sans toutefois édicter de règles préventives. Autre sujet en suspens : la toxicité du Roundup, et son impact sur la qualité des eaux, des sols et des cultures qu'il contamine.

 

Puis, une nouvelle étude scientifique argentine était publiée, qui confirme que le glyphosate (composant chimique du Roundup) est hautement toxique et provoque des effets dévastateurs sur des embryons d'amphibiens. Le laboratoire à l'origine de l'étude (la faculté de médecine Conicet) a ainsi montré qu'à des doses jusqu'à 1500 fois inférieures à celles utilisées dans les traitements agricoles, des troubles intestinaux et cardiaques, des malformations et des altérations neuronales étaient constatés.

 

Le Professeur Séralini de l'Université de Caen avait déjà publié en avril 2007 les résultats de recherches qui ne laissaient guère de place au doute. Même à des doses infinitésimales, le Roundup tue les cellules de cordon ombilical humain en quelques heures. Plusieurs composants du produit sont mis en cause, pas seulement le glyphosate. Ce phénomène est manifestement ignoré par les autorités.

Puis, une nouvelle étude scientifique argentine était publiée, qui confirme que le glyphosate (composant chimique du Roundup) est hautement toxique et provoque des effets dévastateurs sur des embryons d'amphibiens. Le laboratoire à l'origine de l'étude (la faculté de médecine Conicet) a ainsi montré qu'à des doses jusqu'à 1500 fois inférieures à celles utilisées dans les traitements agricoles, des troubles intestinaux et cardiaques, des malformations et des altérations neuronales étaient constatés.

 

Le Professeur Séralini de l'Université de Caen avait déjà publié en avril 2007 les résultats de recherches qui ne laissaient guère de place au doute. Même à des doses infinitésimales, le Roundup tue les cellules de cordon ombilical humain en quelques heures. Plusieurs composants du produit sont mis en cause, pas seulement le glyphosate. Ce phénomène est manifestement ignoré par les autorités.

 

 



03/05/2012

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