Nous mentirait-on?

Nous mentirait-on?

GUERRE EN IRAK: Les nouvelles guerres de l'Empire

Les enjeux de la guerre

Les enjeux de la seconde guerre du Golfe dépassaient largement l'Irak. La question posée était celle de l'avenir pour les prochaines décennies. Le monde futur doit-il être gouverné par le multilatéralisme, le dialogue et la concertation entre les pays? Ou bien le monde doit-il être gouverné de façon unilatérale et totalitaire par un empire américain auquel ne s'appliquerait pas le droit international, mais qui s'arrogerait celui de mener des "guerres préventives" contre n'importe quel pays?

 

Contrôlés par la faction la plus "dure" des Maîtres du Monde, les Etats-Unis ont fait leur choix. Ils ont décidé de profiter de leur totale suprématie militaire et technologique, ainsi que du champ libre laissé par l'absence d'une super-puissance concurrente depuis l'effondrement de l'URSS. L'ambition des Etats-Unis est d'utiliser leur puissance pour remodeler le monde à leur avantage. En 2001, dans l'un de ses discours, George W. Bush annonçait que les USA visaient désormais une "domination totale et définitive" sur le monde.

Les personnages-clés de ce groupe sont:

- Henry Kissinger - le principal inspirateur de la nouvelle stratégie américaine de domination totale - membre du CFR, du Groupe de Bilderberg, de la Commission Trilatérale, de la Jason Society, et du très secret MAJI (également appelé MJ12) - Dès la fin des années 1970, Henry Kissinger définissait le contrôle de "l'Eurasie" comme une priorité pour que les Etats-Unis puissent conserver leur suprématie mondiale au 21è siècle.

- Zbigniew Brzezinsky - ancien conseiller de Jimmy Carter, membre du CFR, du Groupe de Bilderberg, de la Commission Trilatérale, du Jason Group, et de MAJI (ou MJ12)

- David Rockefeller - grand banquier, ancien président de la Chase Manhattan Bank, membre du CFR, co-fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale, membre de MAJI, des Skull & Bones, et de la Jason Society - c'est un autre Rockefeller, Nelson, qui avait introduit Kissinger dans le gouvernement de Richard Nixon

- George Bush (le père) - ancien président des Etats-Unis, ancien directeur de la CIA, membre du CFR, du Groupe de Bilderberg, de MAJI, et des Skull & Bones

- Paul Wolfowitz - n°2 du Pentagone - membre du CFR, et du Groupe de Bilderberg

- Dick Cheney - Vice-président, membre du CFR et de la Commission Trilatérale, ancien ministre de Bush-père, ancien président de la société pétrolière Halliburton. Son épouse Lynn Cheney occupe un poste de directeur chez Lockheed Martin (société d'armement).

- George Shultz - membre des Skull and Bones et du CFR, ancien ministre de Bush-père

- Richard Perle - ex conseiller à la défense, et surnommé le "prince des ténèbres" - membre du CFR et du Groupe de Bilderberg

 

Les organisateurs des basses oeuvres sont le ministre de la défense Donald Rumsfeld, le ministre de la Justice John Ashcroft, et dans le rôle du communicateur, George W. Bush.

 

Jusqu'à présent, la direction collégiale des Maîtres du Monde était cimentée par un "consensus", autour d'une mondialisation esclavagiste mais basée sur le multilatéralisme, c'est à dire avec une égalité d'influence entre les puissants de la planète. Lors d'une récente interview, Dominique Moïsi, le directeur de l'IFRI (l'une des organisations européennes des Maîtres du Monde) résumait la situation par une phrase laconique mais lourde de signification dans la terminologie des Maîtres du Monde: "Aujourd'hui, il n'y a plus de consensus".

 

 

L'Empire

Comme l'a proclamé George W. Bush, ceux qui ne sont pas avec les USA sont contre eux. Tout pays qui se trouverait en désaccord avec les Etats-Unis devient une cible potentielle. L'utilisation par les USA d'obus à uranium appauvri s'inscrit dans une stratégie de la terreur qui rappelle les méthodes nazies: si un pays ose s'élever contre l'Empire, il sera anéanti impitoyablement et son territoire sera rendu inhabitable pour l'éternité, par une radioactivité dont la durée est de 4 milliards d'années.

 

 

 

Les obus à uranium appauvri sont fabriqués à partir des déchets des centrales nucléaires (ce qui fournit également une "solution" aux USA pour se débarrasser de ces déchets). Ils contiennent également du plutonium, hautement radioactif pendant 4,5 milliards d'années. Ils ont été utilisés en ex-Yougoslavie et pendant la première du Golfe. Depuis 1991 en Irak, les cas de cancer et de leucémies ont été multipliés par 50, et de très nombreux bébés naissent avec des leucémies, des cancers ou des malformations semblables à celles causées au Japon par les bombes de Hiroshima et Nagasaki.

 

 

 

Les Etats-Unis disposent aussi de plusieurs armes nouvelles et terrifiantes qu'ils sont très impatients tester en conditions réelles: bombes à impulsion électromagnétique, bombes à plasma, "fuel-air explosive bombs", mini-bombes nucléaires, micro-ondes, ou bombes à antimatière...

 

 

 

Le plan américain pour une guerre globale

 

  Après les attentats du 11 Septembre, George W. Bush avait clairement annoncé que que la "guerre contre le terrorisme" était appelée à durer "plusieurs années"...

 

   Le but des Etats-Unis est de redessiner entièrement la carte du Proche Orient, avec une intervention en Irak qui n'est que la première étape d'une guerre qui pourrait s'étendre à la Syrie, à l'Iran, au Pakistan, à l'Arabie Saoudite, à la Somalie, au Soudan, ainsi qu'aux pays islamistes de l'Asie. Une fois le Proche Orient et son pétrole sous leur contrôle, les cibles ultimes de l'Empire seront la Russie, la Chine, et pour finir, l'Union Européenne (si elle persiste à ne pas faire allégeance à l'Empire).

 

 

 

Déclencher la réaction en chaine

 

Pour lancer une opération d'une telle envergure, un prétexte était nécessaire. Ce prétexte fut très opportunément fourni par les attentats du 11 Septembre 2001, 8 mois après "l'élection" de Bush. Comme l'incendie du Reichtag dans l'Allemagne nazie, l'attentat du World Trade Center a servi de mèche d'allumage à une réaction en chaine programmée.

Contrôler le Moyen-Orient

La première étape de la guerre a été l'intervention en Afghanistan, dont le but était de sécuriser le futur oléoduc qui acheminera le pétrole de l'ancienne république soviétique du Kazakhstan (au Nord de l'Afghanistan) vers un débouché maritime sur les côtes pakistanaises (au Sud de l'Afghanistan). Situé au milieu du tracé de l'oléoduc, l'Afghanistan était un enjeu important car les réserves pétrolières du Kazakhstan sont équivalentes à celles de l'Arabie Saoudite. De plus, les sociétés pétrolières américaines liées au gouvernement Bush ont massivement investi dans cette région depuis 10 ans et avaient un grand intérêt à ce que l'oléoduc puisse être construit.

 

Un autre objectif de la guerre en Afghanistan était de renforcer la présence militaire américaine en Asie centrale, au voisinage de la Russie et de la Chine. Les bases américaines en Afghanistan s'ajoutent aux bases US déjà établies dans les années 90 au Kirghistan et en Ouzbekistan.

 

Pour la suite des opérations, les Etats-Unis avaient besoin d'établir des bases militaires puissantes et permanentes au Moyen-Orient, dans un autre pays que l'Arabie Saoudite. Car depuis attentats du 11 Septembre 2001 auxquels participaient 15 Saoudiens, l'Arabie Saoudite n'est plus considérée comme un allié fiable, mais comme une cible potentielle. Les bases US en Arabie Saoudite sont en cours de transfert vers le Quatar, mais ce petit pays a une position géographique vulnérable, coincé entre l'Iran et l'Arabie Saoudite. Un autre "pays d'accueil" était nécéssaire.

 

Dans cette perspective, les stratèges américains ont décidé de s'emparer de l'Irak, qui réunissait les conditions idéales: une position géographique centrale, une alternative stratégique au pétrole Saoudien, et un régime tyrannique dont l'image détestable était censée faciliter la légitimation de la guerre aux yeux de l'opinion mondiale. Enfin, pour le prédateur américain l'Irak était une proie facile, avec une armée qui offrirait peu de résistance, affaiblie par la première guerre du Golfe et par 12 années d'embargo.

 

Pour l'administration Bush, l'opération contre l'Irak avait aussi une fonction de communication, pour masquer l'incapacité (volontaire) à neutraliser Oussama Ben Laden et Al Quaïda.

A la recherche d'un prétexte...

   Les Etats-Unis ont accusé l'Irak de représenter un danger pour la paix mondiale à cause de quelques ogives chimiques. Mais quel est donc le pays agressif, intolérant, et irrespectueux du droit international qui possède le plus grand stock d'armes nucléaires chimiques et bactériologiques? Quel état est objectivement le plus dangereux de la planète, sinon les Etats-Unis, le premier des "états voyous"?

   La justification de la guerre donnée par Bush était que l'Irak représentait un danger à cause de ses armes de destruction massive. L'existence de ces armes n'a pu être prouvée ni par les inspecteurs de l'ONU, ni par les troupes américaines. A aucun moment de la guerre Saddam Hussein n'a utilisé les armes chimiques et biologiques que les américains l'accusaient de détenir. Même son armée conventionnelle s'est révélée trop faible pour opposer une résistance sérieuse à l'armée américaine. De même, les liens entre Saddam Hussein et Ben Laden n'ont jamais pu être démontrés, et seraient inexistants d'après la CIA elle-même.

Conscient de la faiblesse de la justification initiale de la guerre, l'administration Bush a inventé une autre raison en cours de route: la "libération du peuple irakien". Ainsi, l'opération "choc et effroi" et ses bombardements massifs de Bagdad avaient donc un but humanitaire...

     Rappelons que dans leur souci du bonheur des peuples, les Etats-Unis avait précédemment installé au pouvoir Saddam Hussein et son parti Baas en 1972, grâce à un coup d'état soutenu par la CIA. Le précédent président irakien, issu du parti communiste, avait voulu nationaliser les compagnies pétrolières du pays...

Comme Ben Laden, Saddam Hussein est une création des Etats-Unis.

 

 

La division des Maîtres du Monde

   La nouvelle doctrine militaire américaine a provoqué la division des Maîtres du Monde, dont les organisations rassemblent des personnalités issues de 3 pôles d'intérêts stratégiques.

   Les membres du premier groupe sont issus de la sphère économique. Ils souhaitent la stabilité et la paix (conditions favorables à la croissance économique), et une mondialisation basée sur le multilatéralisme. Les options guerrières de Bush sont donc contraires aux intérêts de ce groupe. (voir l'article de Courrier International, "Empire contre Mondialisation")

   Le deuxième groupe se définit comme "humaniste". Il est constitué de différents ordres philosophiques et mystiques qui se rattachent aux Templiers (mouvements Francs-maçons, Rose-Croix...). Leur but déclaré est d'aider les hommes dans leur passage de la barbarie à la civilisation. Ce groupe soutenait la mondialisation marchande parce que c'était un moyen de réaliser leur objectif prioritaire: rendre les guerres impossibles, en unifiant le monde par l'économie et les échanges culturels. Pour ce groupe, les orientations ultra-nationalistes et unilatéralistes de Bush sont inacceptables.

   Le troisième groupe a pris le pouvoir aux Etats-Unis par un coup d'état, avec l'élection truquée de Bush. Ses membres appartiennent à la sphère militaire (CIA, NSA, Pentagone) et militaro-industrielle. Ils souhaitent l'instabilité et la guerre (conditions favorables aux entreprises d'armement), et une mondialisation basée sur la domination absolue de l'Empire américain.

Après l'Irak, à qui le tour?

   Après l'Irak, ce pourrait être le tour de la Syrie, un pays discret qui a offert l'asile à plusieurs terroristes au nom de la solidarité inter-arabe. L'invasion de la Syrie permettrait aux Etats-Unis de contrôler un axe allant du Golfe Persique à la Méditerranée. Géostratégiquement, le contrôle de cette zone située au centre du "monde arabe" permettrait de fractionner en 2 blocs étanches l'islam d'Afrique et l'islam d'Asie. Cela permettrait aussi à l'armée américaine au Proche-Orient de disposer d'un autre débouché maritime que le Golfe Persique pour les acheminements de troupes et de matériel. Le Golfe Persique est en effet sous le contrôle de deux pays appelés à être les prochaines cibles de l'Empire: l'Iran et l'Arabie Saoudite.

  L'Arabie Saoudite est le centre actif de l'expansion de l'intégrisme islamiste. Un projet sérieusement envisagé par certains experts militaires de la Maison Blanche consisterait à découper l'Arabie Saoudite en 2 pays distincts. Un émirat sous contrôle américain serait créé à l'Est, là où se trouvent les gisements de pétrole. L'Arabie Saoudite se réduirait alors aux deux tiers Ouest de sa superficie actuelle, là où se trouvent les villes saintes chères aux Musulmans (La Mecque, Médine), une zone sans intérêt pour le pétrole.

  

 

Arrières pensées pétrolières

   Avec l'élection de George W. Bush, une mafia issue des lobbies militaires (Donald Rumsfeld, George W. Bush) et pétroliers (George W.Bush, Dick Cheyney, Condoleezza Rice) s'est emparé du pouvoir, dans le but de servir ses intérêts, sans limites et sans scrupules.

   Ce groupe au pouvoir souhaite que le pétrole reste la première source d'énergie pour les 50 années à venir, quel qu'en soit le prix écologique et humain. Mais dans 10 ans, les gisements pétroliers des Etats-Unis seront épuisés. C'est pourquoi l'objectif stratégique américain est de contrôler les gisements pétroliers mondiaux.

Arrières pensées militaro-industrielles

   Un autre but inavouable des Etats-Unis est de déclencher une guerre de longue durée qui générerait de fabuleux bénéfices pour l'industrie militaire américaine qui a installé Bush au pouvoir.

   Le projet américain de guerre contre l'Irak était initialement soutenu par seulement 2 pays: la Grande Bretagne, allié inconditionnel des USA, et Israël qui souhaitait depuis longtemps l'élimination du dictateur irakien.

   Fin Janvier 2003, l'administration Bush annonçait avoir obtenu le soutien de certains pays d'Europe de l'Est (Pologne, Hongrie, et Tchéquie), du Danemark, du Portugal, ainsi que des deux dirigeants européens les plus proches de Bush idéologiquement: José Maria Aznar (le premier ministre espagnol libéral-conservateur lié à l'Opus Dei), et l'honorable Silvio Berlusconi...

   Après enquête, il s'avère que ce soutien était le résultat des pressions d'un lobby basé aux USA, le "Comittee for the Liberation of Iraq", créé quelques semaines avant l'invasion de l'Iraq, le 17 Novembre 2002. Ce comité est présidé par Bruce K. Jackson, Vice-Président depuis 1994 du groupe d'armement Lockheed Martin, la société qui fabrique l'avion de combat F16. Bruce K. Jackson est également l'organisateur de la campagne de George W. Bush, et l'un des dirigeants du lobby de l'élargissement de l'OTAN aux pays de l'Est.

 

 Le bilan de la guerre en Irak (octobre 2003)

   La guerre en Irak n'avait aucune légitimité. Les armes de destruction massive que l'Irak était accusé de détenir n'ont pas été retrouvées. Au mépris du droit international, les Etats-Unis ont mené une guerre d'invasion et d'occupation. Les seuls précédents dans l'histoire récente ont été le fait de dictatures: l'invasion du Koweït par la dictature de Saddam Hussein en 1991, l'invasion des îles Falklands (Malouines) par la dictature des généraux Argentins, l'invasion de la Hongrie et de la Tchécoslovaquie par l'URSS, et l'invasion de la Tchécoslovaquie et de la Pologne par l'Allemagne nazie d'Adolf Hitler. George Bush s'est donc placé au même niveau que les plus sinistres personnages de l'histoire.

   Par ailleurs, si la conquête de l'Irak a été facile grâce à la supériorité écrasante de l'armée américaine, l'occupation de l'Irak risque d'évoluer vers une guérilla terroriste permanente dans laquelle les Etats-Unis pourraient se trouver enlisés pour de longues années. Depuis la fin de la guerre, il ne s'est pas passé un jour sans que des soldats américains ne soient blessés ou tués dans des embuscades ou des attentats.

   Enfin, la victoire des Etats-Unis est une victoire à la Pyrrus. Le coût financier est démesuré: George Bush a obtenu un supplément 74 milliards pour le budget militaire américain (qui s'élevait déjà à 380 milliards de dollars) afin de financer la guerre en Irak. Conséquence, le déficit budgétaire 2003 des Etats-Unis a atteint le niveau record de 455 milliards de dollars. Quant à l'occupation de l'Irak, son coût a été estimé à 1 milliards de dollars par semaine par le Pentagone. Avec une telle somme, il serait possible de faire beaucoup de choses pour l'environnement, pour l'éducation, pour la science, et pour résoudre à la racine les problèmes mondiaux générateurs de guerre et de terrorisme.

   Quant au coût politique de cette guerre, il s'avère exorbitant pour les Etats-Unis: isolement diplomatique, réprobation internationale, exemple donné aux autres états-voyous pour mener des guerres "préventives" et illégitimes. Mais surtout, les Etats-Unis ont détruit leur image d'un pays "bienveillant", allié des droits de l'homme et du progrès de l'humanité. George Bush n'a cessé de mentir au monde, au Congrès, et au peuple américain. Il a trahi l'esprit et les valeurs des pères fondateurs des Etats-Unis. Pour ses actes, George W. Bush mérite d'être destitué, et jugé pour crimes contre l'humanité.

 

 

 

Bush, allié involontaire de la révolution mondiale?

  Seul un mouvement mondial de grande ampleur pourrait contrecarrer les plans de l'administration Bush.

  Déjà, sous la pression d'une opinion publique européenne très fortement hostile à la guerre, des gouvernements traditionnellement alliés des Etats-Unis (Canada, France, Allemagne...), ont eu le courage de se dresser et d'oser dire NON à l'Empire américain.

  De Janvier à Mars 2003, des manifestations contre la guerre en Irak ont lieu simultanément dans presque tous les pays du monde, y compris aux Etats-Unis.

  Face à la mondialisation marchande, une mondialisation citoyenne est enfin en train de se réaliser, accélérée par l'arrogance et les excès de George W. Bush. Celui-ci pourrait être le catalyseur idéal (et involontaire) d'une prise de conscience planétaire globale, politique, économique, et écologique. Cela constituerait un remarquable retournement de situation, et un immense espoir pour l'avenir de la planète.

Citations

 

"Naturellement, l'homme du peuple ne désire pas la guerre, mais après tout, c'est aux décideurs du pays de déterminer les directions. Et il est toujours très facile d'y entrainer le peuple, qu'il s'agisse d'une démocratie, d'une dictature fasciste, d'un parlement, ou d'une dictature communiste.

   Qu'il ait le droit de parole ou non, le peuple peut être facilement plié à la volonté des décideurs. Vous n'avez qu'à lui dire qu'il est attaqué, et vous accusez ensuite les pacifistes d'exposer leur pays au danger, par leur manque de patriotisme. Ca fonctionne de la même façon dans tous les pays."

 

 

 

"Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens le croiront".

Joseph Goebbels, ministre de la propagande du Reich

 

 

L'avertissement prophétique du président Eisenhower

 

Dans son discours d'adieu du 17 Janvier 1961, le président (et ancien général) Dwight Eisenhower avait averti les Américains que le lobby militaro-industriel pourrait faire planer un jour une menace sur la liberté et la démocratie:

"La présence simultanée d'un énorme secteur militaire et d'une vaste industrie de l'armement est un fait nouveau dans notre histoire. Cette combinaison de facteurs a des répercussions d'ordre politique, économique et même spirituel, perceptibles dans chacune de nos villes, dans les chambres législatives de chacun des États qui constituent notre pays, dans chaque bureau de l'administration fédérale. Certes, cette évolution répond à un besoin impérieux. Mais nous nous devons de comprendre ce qu'elle implique, car ses conséquences sont graves. Notre travail, nos ressources, nos moyens d'existence sont en jeu, et jusqu'à la structure même de notre société. Dans les organes politiques, nous devons veiller à empêcher le complexe militaro-industriel d'acquérir une influence injustifiée, qu'il l'ait ou non consciemment cherchée. Nous nous trouvons devant un risque réel, qui se maintiendra à l'avenir: qu'une concentration désastreuse de pouvoir en des mains dangereuses aille en s'affermissant.

   Nous devons veiller à ne jamais laisser le poids de cette association de pouvoirs mettre en danger nos libertés ou nos procédures démocratiques. Nous devons nous garder contre le risque de considérer que tout va bien parce que c'est dans la nature même des choses. Seul un ensemble uni de citoyens vigilants et conscients réussira à obtenir que l'immense machine industrielle et militaire qu'est notre secteur de la défense nationale s'ajuste sans grincement à nos méthodes et à nos objectifs pacifiques, pour que la sécurité et la liberté puissent prospérer ensemble."

 

 

Quelques autres citations...

 

"Je suis inquiet pour la sécurité de notre belle nation; pas tant à cause d'une quelconque menace de l'extérieur, mais d'avantage à cause des forces incidieuses qui y opèrent de l'intérieur."

Général Douglas MacArthur, commandant suprême des forces alliées dans le Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale

 

 

"La direction du Bureau du Président a été utilisée pour fomenter un complot pour anéantir la liberté des Américains, et avant que je ne quitte le Bureau, je dois informer les citoyens de ces conditions."

John Fitzgerald Kennedy, dans un discours fait à l'Université Columbia le 12 novembre 1963, dix jours avant son assassinat

 

 

"Si c'était une dictature, ce serait beaucoup plus facile, tant et aussi longtemps que je serais le dictateur."

George W. Bush, 12 décembre 2000

 

 

"Nous sommes à la veille d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial."

David Rockefeller, fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale

 

 

"Aujourd'hui, l'Amérique serait outrée si les troupes entraient dans Los Angeles pour restaurer l'ordre. Demain ils en seront reconnaissants! Ceci est particulièrement vrai s'il leur était dit qu'un danger extérieur, qu'il soit réel ou promulgué, menace leur existence. C'est alors que les peuples du monde demanderont à être délivrés de ce mal. L'unique chose que tous les hommes craignent est l'inconnu. Confrontés à ce scénario, les droits individuels seront volontairement abandonnés au profit de la garantie de leur bien-être assuré par le gouvernement mondial."

  Henry Kissinger, à la réunion 1992 du Groupe de Bilderberg, à Evians (France)

 

 

 

L'invasion de l'Irak, 2 ans plus tard... (avril 2004)

Les 5 mensonges de George W. Bush

George W. Bush avait justifié l'intervention américaine par la présence "d'armes de destruction massive" en Irak, affirmant qu'elles représentaient un danger "imminent". Il est désormais évident qu'aucune arme de destruction massive ne se trouvait en Irak. Après les révélations de Paul O'Neil et de David Kay, c'est Colin Powell qui a été obligé de reconnaître que certaines preuves qui ont servi à justifier la guerre n'était "pas si solides". L'administration Bush est également mise en cause pour ses mensonges par une commission d'enquête au Congrès et par la presse américaine.

 

George W. Bush avait parlé d'une guerre pour "libérer l'Irak" et améliorer le sort du peuple Irakien. Aujourd'hui, la population irakienne vit sous le joug d'une armée d'occupation. La situation actuelle des Irakiens est infiniment pire que sous Saddam Hussein au niveau des conditions de vie, des souffrances endurées, et du nombre de morts.

 

George W. Bush prétendait que l'instauration de la "démocratie" en Irak serait un facteur de stabilisation de la région. En fait, l'Irak est devenu une puissante source d'instabilité au coeur du Moyen-Orient.

 

George W. Bush a justifié l'invasion de l'Irak par les liens entre Saddam Hussein et Al Quaida. Depuis, l'existence de ces liens a été officiellement démentie par la commission d'enquête sur le 11 Septembre.

 

George W. Bush disait que le renversement de Saddam Hussein s'inscrivait dans la lutte contre le terrorisme. L'intervention américaine a en réalité transformé l'Irak en un nouveau foyer de terrorisme. Et en attisant la haine des Islamistes envers l'Occident, la guerre en Irak a considérablement augmenté les risques d'attentats, et la probabilité d'un attentat nucléaire. Si un tel évènement devait se produire, il sera utilisé pour instaurer des lois d'exception et mettre fin définitivement à la démocratie...

 


 

 

 



23/04/2012

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