Nous mentirait-on?

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LES FETES ET LES RITUELS DE L’EGLISE

 

En découvrant et en comprenant les rites et les pratiques de l'Antiquité païenne, nous retrouverons des analogies et des influences avec le catholicisme.

 

LA CONFESSION

Chez les Grecs, avant les rites préalables de purification il y avait la confession obligatoire. En recevant la confession des gens, les prêtres renforçaient leur pouvoir sur eux. Par la menace, ils s'assuraient aussi que les mystères du culte ne seraient pas trahis par les initiés.

 Enfin, ils pouvaient être au courant de toutes les affaires de la cité et tirer de nombreux profits par cette ingérence.

Puis au cours d'un cérémonial de 8 jours, les initiés participaient aux grands mystères : bain rituel dans la mer, procession solennelle, jeûne. Le clergé leur montrait aussi les objets sacrés du culte (reliques).

La dernière étape avait lieu la nuit de "l'Epopteia" (feu éblouissant), pérégrinations de l'âme dans une expérience de mort et de renaissance dans l'immortalité à travers la communion avec les démons et les forces des ténèbres.

 

LA FÊTE DE NOEL

Aucun passage biblique ne justifie ce choix. Au contraire, la naissance de Jésus a eu lieu pendant que les bergers passaient la nuit dans les champs avec les moutons. Ce n'était donc pas entre décembre et février car les nuits sont trop froides en Judée à cette époque de l'année.

De plus, la naissance de Jésus coïncide avec l'époque du recensement romain : les autorités choisissaient toujours une époque de l'année au climat chaud car les populations devaient voyager pour se rendre aux postes de recensement.

 

On ne trouve pas de fête du 25 décembre dans l'église chrétienne avant le IIIe siècle.

Mais cette fête existait déjà dans les religions païennes ! Elle avait lieu pour honorer la naissance du fils de la Reine babylonienne.

 Cette fête païenne est rentrée dans l'Eglise en l'an 230, le chrétien Tertullien écrit qu'à son époque, les chrétiens ont tendance à se prostituer aux cultes idolâtres.

 

En Egypte, au solstice d'hiver avait lieu la naissance d' HORUS de la déesse ISIS.

On faisait alors une offrande de gâteaux ronds à la déesse égyptienne, que le rite catholique a transformé en HOSTIE solaire

Cette fête avait un caractère astronomique, celui du renouvellement de la course du SOLEIL en fin de cycle, mais surtout il revêtait un caractère religieux : celui de la naissance d'un grand libérateur.

 

Chez les Sabéens d'Arabie, les peuples adoraient le 25 décembre la naissance de leur sauveur, sous les traits de la Lune. C'est le même culte que les Saxons ont ensuite adopté. Pour eux, la Lune était un mâle et le SOLEIL une femelle. Le 25 décembre, c'était la naissance du Seigneur Lune.

   Dans les commentaires de Saint Jérôme sur le passage de Esaïe 65:11, il note que la table dressée en l'honneur de Gad et la libation offerte à Mani étaient des pratiques coutumières en Egypte et surtout à Alexandrie : c'était un culte pour la fertilité de la nouvelle année.

Gad se rapporte au dieu SOLEIL et Mani au dieu LUNE. Meni, ou Manaï signifie "décompte" en rapport avec les changements de la Lune qui aident à compter les mois (Ps 104:19). Chez les Saxons, l'homme qui présidait au culte de la LUNE s'appelait Mané et aussi Mani.

 

Que ce soit dans le culte babylonien de BAAL (le soleil est adoré sous le nom du dieu Shamash), ou dans le culte hindou de Surya, ces deux divinités étaient liées au soleil, qui s'incarnait par une naissance terrestre pour soumettre tous les autres dieux ennemis.

A Babylone, la fête avait lieu au mois de Thebeth qui est notre mois de décembre. Pendant tout ce mois, on gardait allumées les bougies sur les autels.

Cette fête est passée à Rome sous le nom de Fêtes de Saturne, les SATURNALES. A Rome, le 25 décembre était fêté comme le jour de " NATALIS INVICTI SOLIS " (le jour de naissance du soleil invaincu). Sous Caligula, ces fêtes duraient pendant 5 jours de débauche et d'ivrognerie.

 

L'arbre de Noël de la tradition occidentale se retrouve en Egypte ancienne sous la forme du palmier (image du messie Baal-Tamar), et à Rome sous la forme du sapin (image du messie Baal-Berith). Le sapin de Carinthie, dressé sur la Place Saint-Pierre de Rome, pour la fête de Noël, face à la grande obélisque égyptienne que Néron avait fait installée au centre de ses arènes.

 

A Rome, le poète Ovide confirme que la déesse médiatrice mère d'Adonis avait été changée en arbre pour enfanter son fils (Ovide, les métamorphoses, X,V). Ce fils, Homme-branche, était symbolisé par une BÛCHE. En étant mis dans le feu, l'Homme-branche renaissait le lendemain comme arbre de vie.

 

On retrouve cette BÛCHE, tronc sans branche, entouré par le dieu-serpent ESCULAPE qui rend la vie. Ce serpent est le symbole de la médecine. Il est représenté autour de la bûche et il fait naître un palmier, symbole de victoire du SOLEIL invaincu.

 

NEMROD, dans le culte babylonien, était le dieu mis à mort et rendu de nouveau à la vie. Sombre parodie de la promesse divine annoncée par les hommes de Dieu dans la Bible. L'arbre de Noël, c'est " NEMROD REDIVIDUS "

 

Dans les pays anglo-saxons, on embrasse la branche de gui, selon une tradition laissée par les druides. C'est une représentation héritée de l'homme-branche babylonien.

Signe de réconciliation entre Dieu et les hommes, le baiser est présent dans le verset biblique du Psaume 85:10-11.

 Le propre du culte babylonien était de corrompre la pensée de Dieu que les auteurs bibliques annonçaient.

 

Le grand cycle des fêtes du solstice d'hiver s'ouvre le 1er novembre (Toussaint) pour durer jusqu'au 6 janvier englobant le cycle des 12 Jours qui s'étend entre Noël et l'Epiphanie. C'est une unité de temps sacré qui revient chaque année, comme une transition entre l'ancienne et la nouvelle année : dans ce moment de crise le chaos originel est revécu l'interférence entre le monde des morts et celui des vivants est possible la nature languit...d'où la nécessité de régénérer l'univers par une multitude de pratiques, de coutumes ou de croyances superstitieuses aux racines très profondes et lointaines.

 

Nombre de religions païennes célébraient le 25 décembre, bien avant l'apparition du christianisme. Certains dieux connus sont supposés être nés pour le solstice d'hiver, comme le mésopotamien MARDUK, l'égyptien OSIRIS, le nordique THOR, le grec DIONYSOS, ou encore MITHRA, dont la religion monothéiste a été un moment rivale du christianisme.

N'oublions pas les rites du feu des chamans dans les Grottes du Périgord, les hommes sauvages célébrant les forces primitives dans l'étrange monde de la forêt à l'époque où elle recouvrait une majeure partie de nos terres, les Celtes.

 

Les Romains, eux, célébraient deux fêtes importantes aux environs du 25 décembre. Les SATURNALES, tout d'abord, dédiées au dieu SATURNE et commémorant un ÂGE D'OR, et qui se déroulaient du 17 au 23 décembre. Puis, plus tard (vraisemblablement en 274 de notre ère), fut introduite la fête du SOLEIL INVAINCU (Dies Solis Invictis).

C'est très probablement pour supplanter cette fête que, en l'an 330, l'église romaine a instauré la fête de Noël. Derrière la fête de Noël et le débonnaire Père Noël , parfois purement commercial, il y a un défilé fabuleux de divinités solaires au moment de ce solstice hivernal.

 

LA FÊTE DE L'ANNONCIATION DU 25 MARS

La fête de l'Annonciation du 25 mars se célèbre dans le culte catholique romain en souvenir, dit-on, de la conception miraculeuse du Seigneur dans le sein de la Vierge, le jour où l'Ange vint annoncer à Marie la venue du Messie.

Cependant la Bible ne nous donne pas de date sur la visitation de l'ange.

   La date du 25 mars, choisie par la tradition catholique romaine, est la date observée par le culte de la Rome païenne en l'honneur de CYBELE, la mère du messie babylonien.

Cette fête se retrouve dans le culte astrologique des Egyptiens : au mois de mars, OSIRIS, dieu souverain de l'au-delà, associé à la figure du SOLEIL, pénétrait la LUNE, symbole de la déesse ISIS, son épouse. Il y avait alors conception par la semence d'OSIRIS (Osiris = He-Siri : la semence et Isis = Hisha (forme grecque) : la femme).

Entre le 25 mars, conception, et le 25 décembre, naissance, il y a 9 mois. La fête du 25 mars (conception) est une fête babylonienne, la fête du 25 décembre (naissance) étroitement liée par le rapport des dates de l'année, a la même origine païenne.

 

LA FÊTE DE PÂQUES

La fête de Pâques en Avril est pour le Catholicisme romain l'occasion de célébrer de grands rassemblements.

En anglais, cette fête porte le nom de "Easter" parce que cette fête remonte directement au culte d'Astarté, appelé "Ishtar" sur les monuments assyriens de Ninive.

Le culte de Bel et d'Astarté (Bel et Moloch sont les même divinités, transposées de Canaan en Assyrie) fut introduit en Grand-Bretagne par les druides, "prêtres des bocages".

 Le premier mai était encore appelé "Beltane" dans les almanachs anglais du XIXe siècle, époque de Alexander Hislop, l'auteur de cette étude.

Les druides se réunissaient en cercle pour partager un gâteau d'avoine et celui qui avait pris une part spécialement marquée de noir, devait sauter à travers le feu.

C'était la réplique exacte du culte de Baal à qui on sacrifiait dans le feu une personne tirée au sort.

A l'époque de Tertullien, fin du IIe siècle de notre ère, les chrétiens associaient leur fête de Pâque à la Pâque juive, Pascha, à la date du 23 mars.

 Il n'y avait pas de période de carême en ce temps-là, selon les écrits de Cassien de Marseille qui datent du Ve siècle.

 

LE CARÊME

Le jeûne des 40 jours du carême catholique est une fête babylonienne.

Un jeûne était observée ches les païens comme préliminaires à la grande fête de Tammuz dont on célébrait la mort et la résurrection. Il y avait d'abord des rites larmoyants, puis des rites de réjouissance. C'est vers l'an 525 après JC que Denys-le-Petit introduisit l'amalgame entre la fête judéo-chrétienne de Pascha et la fête babylonienne du jeûne et du carême de 40 jours.

 

LES OEUFS DE PÂQUES

Les galettes chaudes marquées d'une croix et les oeufs coloriés figuraient aussi dans les rites chaldéens, exactement comme aujourd'hui chez les catholiques. Les oeufs étaient en usage chez les Egyptiens qui les suspendaient dans les temples pendant les cérémonies.

Nous voyons encore dans l'île Éléphantine (Haute-Égypte), quelques restes d'un temple où fut adorée une divinité que les Égyptiens appelaient Keneph ou Emeph, qui veut dire bienfaisant, et dont ils faisaient la cause éternelle de l'univers : elle y était représentée sous la forme humaine, pour marquer son intelligence, androgyne, à cause de son indépendance et de sa nature universelle, un épervier sur la tête, en signe de son activité, enfin avec un oeuf sortant de sa bouche, symbole de la fécondité et de la production.

   L'oeuf fut donc de bonne heure et pendant longtemps, honoré d'un culte spécial ; il fut célébré dans les cantiques sacrés, figura en nature dans les cérémonies religieuses, et pour perpétuer le souvenir de ce mythe de la création universelle, on en fit l'objet d'une fête particulière, célébrée chaque année à l'équinoxe du printemps, époque où la nature se reproduit et donne à tous les êtres une nouvelle existence.

   Ainsi que nous en instruit Juvénal, à Rome on faisait chaque année, au temps des équinoxes, une hécatombe de cent oeufs, pour purifier l'air et détourner les tempêtes. Pline assure que, de son temps, les jeunes gens attachaient une grande importance à certains jeux cabalistiques, dans lesquels ils se servaient d'oeufs teints de diverses couleurs.

 

Les oeufs magiques sont présents de l'Egypte jusqu'aux rives de l'Euphrate.

A l'époque de l'Empereur Auguste, le secrétaire de la Bibliothèque Palatine, l'Egyptien Hyginus, écrit dans ses Fables l'origine de la déesse VENUS (romaine) / ASTARTE (babylonienne) / ISHTAR (sumérienne) : "On dit qu'un oeuf de dimensions extraordinaires tomba du ciel dans l'Euphrate, les poissons le poussèrent jusqu'au rivage, là, les colombes le couvèrent et VENUS en sortit bientôt : elle fut appelée la déesse Syrienne."

 

C'est de là que vient l'usage des oeufs dans la tradition de la PÂQUES (Easter = Astarté) catholique romaine.

 Selon Alexander Hislop, l'Oeuf mystique babylonien était une représentation symbolique de l'ARCHE DE NOE pendant le déluge.

 De l'oeuf/arche sortait une vie nouvelle quand tout avait été détruit. Et comme toutes les choses divines étaient rattachées à la grande déesse ASTARTE, l'oeuf aussi lui fut attribué.

 L'Eglise catholique romaine récupéra l'oeuf mystique païen : le pape Paul V fit même faire une prière spéciale pour l'oeuf !

Bien loin d'être en rapport avec JESUS, qui jamais, dans la Bible, n'est relié à un quelconque oeuf que ce soit, l'oeuf de Pâques est un sacrifice non-sanglant offert à ASTARTE, derrière laquelle se cache bien-sûr le dragon ancien.

 

LA FÊTE DE LA NATIVITE DE SAINT- JEAN

Cette fête, associée au feu et adoptée par le Catholicisme romain tombe à la date du solstice d'été le 24 juin.

 Il est remarquable de constater qu'en Chaldée, en Syrie et en Phénicie, le solstice d'été était aussi lié à une grande fête en l'honneur de TAMMUZ qui avait donné son nom à ce mois.

   A la fin du VIe siècle, quand les missionnaires catholiques sillonnairent les contrées orientales pour faires des prosélytes, ils introduisirent l'amalgame entre cette fête païenne et un événement biblique. C'était là la consigne du pape Grégoire Ier : "Il faut par tous les moyens aller au-devant des païens et les faire entrer dans l'Eglise Romaine" (Bower, Vie des Papes, Vol. 2, p. 523).

 

Le Catholicisme a associé cette fête païenne à la figure biblique de Saint-Jean le baptiste parce que c'était la seule figure évangélique qui avait une date de naissance liée au mois de juin, 6 mois avant la naissance de Christ.

 En associant la naissance de Christ au mois de décembre, il était facile de placer celle de Jean Baptiste en juin.

 

OANNES (DAGON), était un dieu-poisson : il avait permis à TAMMUZ de sortir de l'eau. Chez les Gréco-romains, c'est la figure de BACCHUS qui était l'équivalent de ce Dieu suprême sorti de l'eau. Le nom de JEAN et celui du dieu OANNES furent associés pour séduire les païens et réconforter les chrétiens.

 

Les feux de la Saint-Jean qui sont le signe caractéristique de la fête catholique, sont aussi le reflet exact du culte de BAAL / MOLOCH.

Ces feux sont une tradition introduite en Occident par les druides anglo-saxons (Toland, les druides, p. 107) pour bénir les moissons et sacrifier des animaux en voeu de prospérité. Le culte du feu était aussi présent en Grèce antique, selon l'auteur Pausanias (Liv. II, Corinthiaca, 19) pour rendre hommage à Phoronée, celui qui (comme Prométhée) avait volé le feu aux dieux.

   Selon les auteurs antiques Pline et Strabon, les prêtres marchaient sur des cendres et des braises. Virgile parle du même usage au sujet du culte d'APOLLON, dieu solaire.

Dans tout le monde païen, le rite de passage sur le feu se retrouve : chez les égyptiens avec le culte de Oris à Saïs, dans les rites vaudous, dans le culte inca, même chez les turcs et les chinois et toujours lors du solstice d'été !

 

LA FÊTE DE L'ASSOMPTION DU 15 AOUT

   La fête de l'Assomption a été créée par l'église catholique romaine au XIXe siècle pour honorer la vierge Marie immaculée, mère de Dieu.

 La doctrine qui a fondé cette fête déclare que la vierge Marie n'a pas connu la corruption en chair et en os, mais qu'elle a été élevée au ciel, pour y être investie de la toute-puissance de Dieu. Cette doctrine non-biblique a reçu le sceau de l'infaillibilité pontificale.

 

Dans le système babylonien, cette doctrine était déjà toute préparée : on y enseigne que le grand dieu BACCHUS descendit en enfer, y arracha sa mère des puissances infernales et l'emporta avec lui en triomphe dans les airs (Apollodore, III, 5).

Les chinois possèdent aussi dans leur panthéon le même récit. Ils fêtent cette légende en août avec des candélabres et des lanternes.

 

Chez les babyloniens, la mère du messie fut associée à la pureté d'une colombe, et dotée de pouvoirs purificateurs. Elle est également invoquée ainsi dans les hymnes des Mystères orphiques. Pausanias déclare (Liv. IV, Messenica, 33) que Proserpine, femme de Pluton, roi des enfers, était adorée comme la Sainte-Vierge, non seulement pure de tout péché mais également née de conception immaculée.

 

LA PROCESSION DES IDOLES

 L'église catholique a souvent recours aux processions des idoles.Le Pape Grégoire le Grand semble avoir été le premier à introduire dans l'église romaine les processions religieuses sur une grande échelle.

 En 590, Rome souffrait de la peste et ce pape commanda au peuple de se regrouper en 7 groupes par classes d'âge pour marcher dans 7 processions différentes. En portant une statue de la vierge, ils récitaient des litanies pour implorer la clémence divine, et les 7 processions convergèrent vers un même lieu.

Il n'y a pas dans la Bible de procession d'idoles. Dans la Bible, la marche processionnelle autour des murailles de Jéricho, et la procession pour ramener l'Arche de l'Alliance à Jérusalem, n'étaient pas liées au culte de Dieu. La première était une bataille dont la tactique avait été commandée par Dieu, l'autre était un transfert ponctuel qui n'implorait aucune demande particulière à Dieu.

Les processions avec des statues sont exclusivement païennes.

Le pape Grégoire le Grand ne fit que reproduire un rite qui se retrouve à l'identique dans la Grèce païenne : les Egialéens furent victimes d'une épidémie. Les prêtres déclarèrent que les divinités Apollon et sa soeur Diane avaient été offensées. Ils envoyèrent donc 7 jeunes filles et 7 jeunes gens en procession pour supplier les dieux de revenir chasser l'épidémie. Ces processions furent renouvelées d'année en année jusqu'au temps de l'auteur Pausanias qui les évoque (Cf Potter, vol. 1, p. 334).

Ces "septuple litanies" sont l'origine exacte des 7 processions demandées par le pape Grégoire !

   Dès l'antiquité, nous trouvons chez Homère le récit de la procession des matrones de Troie qui se rendirent au sanctuaire de Minerve pour demander le salut de leur cité (Iliade, VI, 5).

Les sculptures de Ninive représentent avec éclat les processions d'idoles portées sur les épaules dans la Babylone antique.

 L'Egypte connaissait les mêmes pratiques processionnelles : les objets et la statue du dieu qu'on honorait étaient suivis des statues du roi et de ses ancêtres (la barque solaire de Ramses II portée par les grands prêtres égyptiens, dans le temple de Ramses II à Abou-Simbel, en Egypte). 

En Ethiopie aussi, les statues de Jupiter et de Junon étaient transportées en procession (Diodore, Liv. I, 97).

 

LA SYMBOLIQUE D'UN CULTE PAIEN

 

En découvrant et en comprenant les rites et les pratiques de l'Antiquité païenne, nous retrouverons des analogies et des influences avec le catholicisme.

 

LE CRUCIFIX

Dans le système romain, le signe de la croix et son image occupent une place prépondérante. Rien ne peut être fait sans cette marque, pourtant selon la Bible, la croix du Christ est un "arbre maudit", un signe de malédiction, cette malédiction que Jésus-Christ a portée à la place du monde : Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous; (car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois;) Galates 3:13.

 

Il est avantageux pour la papauté de laisser le Christ cloué en croix : les papes peuvent ainsi prendre sa place dans le coeur des fidèles, se déclarant eux-mêmes "vicaires du Christ" (vicaire = remplaçant). La croix est un objet de malédiction avec lequel le Pape "bénit" les foules.

 

LA COUPE D'OR

Babylone était dans la main de l'Éternel une coupe d'or, qui enivrait toute la terre les nations ont bu de son vin, c'est pourquoi les nations sont devenues folles.

Jérémie 51:7

 

Le calice (du grec Kalus, qui se traduit par coupe) est destiné à recevoir le vin consacré devenu le sang du Christ.

Pour symboliser les cultes mystérieux de la Babylone idolâtre, le prophète Jérémie évoque une coupe d'or : cette coupe est fondamentale.

Elle fait référence à ceux qui, voulant être initiés aux mystères de la religion des chaldéens, buvaient préalablement des breuvages mystérieux, mélange de vin, de miel, de farine et de recettes secrètes destinées à provoquer une perte de contrôle et à exciter les passions.

L'origine de ces cultes à mystères remontent à Sémiramis, reine de Babylone, qui selon Eusèbe, régnait à l'époque d'Abraham.

Licencieuse et adonnée aux excès en tout genre, elle se faisait adorer comme Rhéa, la Grande Mère des Dieux (Cf Hésiode, Théogonie).

Les rites qu'on célébrait à Babylone étaient si odieux que l'historien grec Hérodote en parle comme de la capitale de la prostitution.

Pline nous dit que la coupe d'or de Sémiramis pesait 15 talents d'or (1200 livres) et tomba entre les mains de Cyrus le Grand.

 

 Sémiramis est le prototype même de la prostituée dont la Bible parle. Le culte de Sémiramis fut transposé en Grèce.

  La Diane d'Ephèse, avec sa tour sur la tête, est expressement identifiée comme une figure de la Sémiramis antique. Elle aussi avait tous les attributs de la mère des dieux, bien qu'en plus, on la considérait comme une vierge protectrice.

L'auteur Pausanias évoque la statue de la déesse Némésis, adorée à Smyrne comme déesse de la vengeance. Parfois elle était représentée avec des ailes de Cupidon, et passait pour être la déesse de l'amour Vénus.

 Ceux qui participaient à ses rites initiatiques savaient que Némésis se montrait à eux sous un visage langoureux et libidineux mais qu'elle était redoutable envers quiconque révélait les mystères de son culte. Ceci explique l'analogie qui fut faite entre Némésis, déesse de la vengeance et Vénus, déesse de la licence sexuelle.

   C'est ce double portrait que dresse l'apôtre Jean dans Apocalypse 17:5 et 6 quand il parle de "la mère des fornicateurs" (Vénus / Ishtar / Marie) et de "la femme enivrée du sang des saints et du sang des martyrs de Jésus" (Némésis).

 

L'HOSTIE

Dans la messe catholique, l'hostie a remplacé le pain que le Seigneur Jésus avait utilisé avec ses disciples lors de son dernier repas.

Et qui plus est, cette hostie se transforme : au moment où le prêtre l'élève au ciel, au cours de la cérémonie, on déclare qu'elle se transmue en corps de Christ.

Le mot "hostie" vient du latin "hostia" qui veut dire "victime".

 On retrouve l'origine de ce mot dans le français médiéval des XII et XIIIe siècles. Pendant le culte, le curé montre l'Hostie Soleil aux fidèles en la levant des deux mains vers le ciel. Les Ostensoirs (support servant à exposer l'hostie) représentent souvent le soleil.

 

La forme ronde de ses hosties sacrées n’ a bien-sûr aucune justification biblique, puisque la parole de Dieu ne parle que de pain, sans préciser davantage.

 Même les prescriptions de Moïse sur le pain de la Pâque juive ne comportent aucune caractéristique particulière sur sa forme.

 C'est en examinant les autels d'Egypte que nous trouvons la raison de cette attachement à l'hostie ronde. Des gâteaux minces et ronds se retrouvent sur tous leurs autels païens. Ce gâteau Egyptiens en disque arrondi était l'emblème du soleil et on l'offrait à Isis, car elle était la femme d'Osiris, le dieu-soleil, tué par Seth et que sa femme avait ressuscité.

Osiris communiquait la vie aux hommes.

L'oracle d'Isis disait: "Nul mortel n'a levé mon voile. Le fruit que j'ai produit, c'est le soleil". (Bunsen, L'Egypte, Vol. 1, p. 386).

 Isis donnait le pain de vie aux hommes : en échange ses fidèles lui offraient des gâteaux de blé ronds. Les sacrifices avec effusion de sang étaient interdits sur les autels d'Isis en Egypte, et de Vénus à Rome. Tacite le confirme (Histoires, II, 3). Ces déesses étaient les reines du ciel, les mères de miséricorde, les célestes colombes, et le sang était contraire à leur caractère doux et miséricordieux. C'est pour cela qu'on leur offrait des gâteaux de blé.

Les non-initiés adoraient Cérès pour le blé matériel, mais les initiés savaient que le vrai culte secret était lié au blé mystique, pain de Dieu.

   Les juifs avaient reçu la manne dans le désert, ils l'appelaient le Pain de Dieu, et les prêtres babyloniens reproduisaient ces croyances à leur façon, inspirés par le dragon ancien! Les prêtres catholiques présentent à leurs fidèles l'hostie dans un plat circulaire en or, vrai disque solaire par excellence.

 

LE SIGNE DE LA CROIX

Le signe de la croix n'est aucunement un symbole chrétien

L'empereur Constantin (païen) ne reconnut le christianisme que par raison d'état. Il se convertit seulement avant de mourir.

On dit qu'en 324, la veille de la victoire au pont de Milvius, contre Maxence, l'empereur Constantin aurait vu dans le ciel le signe de la croix, en présage à la victoire du Christianisme avec le message "Par ce signe tu vaincras !".

En étudiant les écrits de Lactance, tuteur de Crispus, fils de Constantin, ("De moribus persecutorum", 44), le signe de croix que Constantin vit n'était pas un T mais le X (lettre Ch grec) du nom "Christ". Ambroise, évêque de Milan le confirme (Ambrosii Opera, Tome IV).

Nous n'avons aucune raison d'admettre que Constantin était un religieux ou qu'il croyait au christianisme. Il légalise toutes les religions en favorisant le christianisme pour favoriser l'empire.

   Après la bataille et sa victoire sur Maxence, les élites chrétiennes lui confirment que son protecteur est le christ. Que Constantin se convertisse est un évènement extraordinaire. La majorité du sénat est païenne.

 C'est un des tournants extraordinaires dans l'histoire du monde. Constantin n'impose pas la religion à ses peuples. Il pense sincèrement se rapprocher de Dieu avec sa conversation. Les chrétiens sont minoritaires, mais cela apporte un soutien supplémentaire à Constantin.

Le christianisme persécuté dans ses années 300 avait sur le paganisme une supériorité culturelle avant-gardiste et très avancé, ce qui donnait un grand pouvoir à Constantin.

Il est aussi question de dignité du trône, un grand empereur doit avoir une grande religion.

Mégalomane ou grand stratège, il pensait ainsi faire le bonheur de l'humanité et la plus grande révolution depuis Adam et Eve et ainsi entrer dans l'histoire. Constantin assimile le Dieu Solaire au Dieu des Chrétiens, dans l'antiquité les traditions sont proches.

   Nous pouvons dire aussi que cette histoire est raconté par Eusèbe (évêque de Césarée), un homme aveuglé par sa foi, lors d'une controverse avec le savant philosophe grec Porphyre, qui en se basant sur la traduction d'un texte de SANCHONIATHON (cette traduction n'existe plus) par Philon, affirmait que Moise avait copié dans l'Histoire Phénicienne, l'essentiel de ce qu'il avait écrit dans la GENESE.

 

Eusèbe s'étend sur tout ce qui peut soutenir l'honneur du christianisme, et supprime systématiquement tout ce qui est de nature à le compromettre.

   La partialité d'Eusèbe de Césaré à l'égard de Constantin est effectivement notoire et il se trouve que la vision et ce prodige de Constantin n'a été conté que par Eusèbe. De plus, Eusèbe n''était pas un proche de Constantin et vivait loin en Orient.

Cette mauvaise matière est allé si loin que les fondements de l'humanité furent condamné.

   De plus, l'histoire ne fait donc pas allusion à un signe de croix mais uniquement au nom de Christ. (Sur l'illustration, une médaille commémorative de la victoire de Constantin, frappée par Constantin II, son fils. On y voit le signe en X sur l'étendard).

  Dans les catacombes de Rome, on retrouve l'inscription IN HOC VINCES X en rapport avec le récit de Constantin : "tu vaincras par ceci".

   La confusion faite entre la croix X de Constantin et la croix T du catholicisme repose selon Tertullien (Apologeticus adv. gentes, Ch. 16) sur la croix en T qui figurait déjà sur l'étendard de la Rome Païenne, le Vexillum, drapeau de la Cité.

En effet, la vraie raison du signe de croix pratiqué dans le Catholicisme a ses racines dans le système des Mystères babyloniens. Le paganisme attribuait déjà à la croix des pouvoirs magiques.

 

 

La croix catholique n'est pas un emblème chrétien, c'est le Tau mystique des Chaldéens et des Egyptiens, la première forme de la lettre T de Tammuz, le dieu sauveur des Chaldéens. L'étude des monnaies antiques permet de retrouver ce signe cabalistique.

   Ce Tau mystique était marqué sur le front des initiés au moment du baptême des mystères païens. Pour identifier Tammuz au soleil, on associait le Tau avec le disque solaire, en deux combinaisons possibles.

 Le Tau mystique était appelé le signe de la vie : on le portait sur son coeur comme une amulette. Il figurait sur les vêtements officiels des prêtres, comme ceux de Rome.

 Les rois le portaient à la main comme signe de leur autorité divine. Les Vierges vestales le portaient en pendentif autour du cou, comme les religieuses actuelles.

 

La croix de Malte que les prélats catholiques ont adoptée sur leurs costumes d'apparat est sans équivoque possible en relation avec le culte du soleil, car ce symbole a été trouvé à Ninive par Layard comme emblème sacré (Layard, Ninive et Babylone, p. 211).

 

   Dans pratiquement toutes les tribus païennes se retrouve le signe de croix : chez les Celtes païens bien avant la crucifixion du Seigneur Jésus.

Selon l'archéologue Crabb (Mythologie, p. 163), les druides construisaient des croix et y gravaient la lettre Tau. On la retrouve au Mexique bien avant la conquête catholique.

 

  Le dieu BACCHUS que les Romains ont incorporé dans leur panthéon, mais qui est avant tout d'origine babylonienne est représenté avec une coupe à la main.

   Le nom de cette coupe sacrée était KHÛS, symbole de sa filiation avec NEMROD, fils de Cush, le plus grand de tous les dieux chaldéens. Le rameau qu'il tient est aussi symbole de sa filiation. Sur le détail agrandi de sa tête, à droite, le signe du TAU mystique est bien présent.

   Ce signe signifiait que ce dieu était adoré comme le messie babylonien. Sur sa tête, le signe du TAU mystique est bien présent. Ce signe signifiait que ce dieu était adoré comme le messie babylonien.

Dans les religions païennes, la croix n'est pas un arbre de malédiction. C'est la Bible qui en a fait un signe de malédiction à cause de Jésus-Christ crucifié.

   Dans le monde païen, la croix était le symbole de l'arbre des dieux, de l'arbre de vie qui engendre la connaissance et procure la vie. C'est ce que l'on retrouve dans le culte catholique, qui adore la croix en tant qu'arbre de vie.

   Les écrits de Tertullien (De corona militis, III) et les recherches de l'archéologue Wilkinson (Tome X, p. 283) montrent que c'est en Egypte que les communautés chrétiennes ont associé la croix signe de vie avec la croix de la crucifixion de Christ.

C'est ainsi que l'adoration de la Crux Ansata d'Osiris (croix ansée d'Osiris) a pénétré dans l'église.

Le manque de connaissance a eu tôt fait de créer cet amalgame souillé par le paganisme.

 

LES STATUES HABILLEES

Dieu nous rappelle avec force qu'il juge comme une abomination le culte des images et des pierres taillées. Pourtant, loin de se remettre en question pour cesser une pratique idolâtre qui lui attirera la colère de Dieu, le Catholicisme romain est rempli de sacrifices d'adoration au pied des statues de vierges, de saints, d'anges et de dieux qu'il revêt d'or et de vêtements précieux.

 

Le Catholicisme aime ses statues, au point qu'il les habille de vrais vêtements, selon une coutume païenne qui occupait une grande place dans le cérémonial de la Grèce ancienne.

Pausanias nous raconte les offrandes faites à Minerve par Laodicée, fille d'Agapenor (Pausanias, VIII, Arcadica, 5). Il s'agissait d'un voile pour en recouvrir la statue. Les inscriptions de la célèbre Pierre de Rosette nous informent que les principaux prêtres grecs étaient seuls admis à rentrer dans la présence des dieux pour en revêtir leurs statues. Celles-ci étaient sur terre le lieu où ces dieux résidaient. Homère aussi, dans l'Iliade (Livre VI) raconte comment Hécube, reine de Troie, vint avec le voile le plus précieux de ses trésors pour l'offrir au temple de Minerve.

 

Les dieux avaient été victimes de la nudité selon les conceptions du paganisme antique. Ils avaient eux aussi subi le châtiment ancestral de nos parents Adam et Eve, dépouillés de leur gloire par le premier péché.

 

Hérodote dans ses Histoires (Livre II, 42) rappelle qu'en Egypte, chaque année, on immolait un bélier pour en récupérer la peau afin de revêtir la statue du père des dieux. Le lien avec l'épisode biblique contenu dans la Genèse est évident : Et l'Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit (Genèse 3:21).

 

Le propre de la religion babylonienne a été de pervertir toutes les vérités transmises par Dieu aux hommes. A Babylone, la figure divine de Nemrod avait aussi été dépouillée de sa gloire. Il était l'incarnation de ce "père des dieux" dont les prêtres habillaient la statue en signe de triomphe et de gloire. Tous les initiés du culte babylonien devaient, eux aussi, être dépouillés, marcher nus, puis être rhabillés.

 

LE COURONNEMENT DES STATUES

Lié à Nemrod, premier roi après le déluge, qui fut déifié par les mystères babyloniens. Transposé chez les grecs, c'est Bacchus qui fut le premier dieu à recevoir une couronne (Pline, Histoires Naturelles, Liv. 16). Osiris, en Egypte, possédait également une couronne de trèfle, symbole de la trinité égyptienne (Plutarque, de Iside, Vol. 2). Le trèfle était une plante sacrée symbolisant la trinité des dieux. A tout roi couronné correspondait une reine couronnée. Bacchus couronna sa femme Ariadne dans le ciel (Ovide, les Fastes, VIII, v. 513).

 

Couronne d'or, couronne de fleurs, la tradition d'offrir des fleurs aux dieux est attestée chez le poète Ovide qui raconte comment Proserpine, cueillant des fleurs, fut capturée par Pluton, le dieu des enfers. La terre se lamenta et perdit sa beauté. Mais le culte de fleurs offertes aux déesses païennes répara cet outrage. Selon Lucrèce, poète romain, en offrant des fleurs à Vénus, la Rome païenne invoquait l'intercession de la déesse d'amour pour retrouver des bénédictions temporelles. Cependant, le Seigneur Jésus a mis un terme à ces pratiques ostentatoires, quand il a déclaré à la femme samaritaine que les vrais adorateurs de Dieu doivent lui rendre un culte en esprit: Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité (Jean 4:23-24).

 

ROSAIRE ET CHAPELET

Le Catholicisme encourage le Rosaire, (dont le nom médiéval a pour origine la guirlande de fleurs dont on couronnait la vierge), grand chapelet qui aide à compter une à une les prières que l'on récite en boucle (quinze dizaines d'Ave Maria, séparées chacune par un Pater Noster). Ces prières répétitives sont contraires à l'enseignement de Jésus et pourtant, nul catholique ne prend garde à ses paroles : "Or quand vous priez, n'usez point de vaines redites, comme font les Païens ; car ils s'imaginent d'être exaucés en parlant beaucoup" (Matthieu 6:7). Cette allusion du Seigneur de prendre garde aux cultes païens est un avertissement puissant : le chapelet, et les vaines redites, étaient déjà en usage dans la plus haute antiquité.

 

En Grèce antique, la statue de Diane d'Ephèse lui faisait tenir un chapelet dans les mains. Dans la Rome païenne, les matrones portaient un collier de graines qui descendaient sur leur poitrine, comme les rosaires actuels, et son nom explique son usage : Monile (celui qui fait souvenir). Les Mexicains faisaient usage du chapelet comme d'un instruments sacré (Humboldt, Vol. II, p. 20). Les Brahmanes de l'Hindouisme en font également usage et leurs livres sacrés en parlent sans cesse. En racontant la mort de Sati, femme de Siva, les textes sacrés l'évoquent flottant à la surface de l'eau un chapelet de prière entre les mains. (Kennedy, Vawashi-Puran, p. 332). Dans la Chine bouddhiste, on trouve un chapelet de 108 grains qui fait partie du vêtement cérémonial des Lamas tartares (Sir John F. Davis, la Chine, Vol. 1, p. 391).

 

Le chapelet est entré dans le rite catholique au cours du XIIIe siècle, lorsque les premiers grands voyageurs occidentaux ont ramené du monde arabe des manuscrits anciens greco-arabes et des rites souillés de paganisme. Comment trouver un meilleur joug sacerdotal que de faire croire aux fidèles que leur salut et leur exaucement dépendent de leurs efforts incessants et non pas de leur simple foi...

 

LE CULTE DES RELIQUES

L'un des traits les plus caractéristiques du Catholicisme romain est de consacrer des reliques : partout où s'ouvre une chapelle, où se construit une église, il y manque quelque chose si des reliques n'y sont pas présentes pour "sanctifier" ce lieu. Le culte des reliques est entré dans le Catholicisme dès le IVe siècle, pour atteindre un sommet dans leur vénération aux XIIe et XIIIe siècles. Pourtant, dans la Bible la Parole de Dieu nous affirme donc que c'est l'oeuvre du diable de vouloir plonger les hommes dans l'idolâtrie des reliques.

 

Le culte des reliques est le fondement de ces nombreux pèlerinages que les dévôts catholiques font dans le monde entier. Que ce soit vers Saint-Jacques de Compostelle, ou vers le Saint-Sépulcre de Jérusalem, les pèlerins voient là une manière de se purifier et d'obtenir des grâce particulières de la part de Dieu. Combien ces pratiques sont contraires à l'affirmation biblique que le sang de Jésus-Christ est seul capable de nous purifier de tout péché !

 

La Grèce ancienne connaissait déjà les croyances superstitieuses aux reliques, et surtout aux ossements des héros déifiés, qui constituaient des formes de piété très populaires. Les oeuvres de Pausanias, historien grec, sont pleines d'allusions à ces rites païens. Il nous apprend que l'omoplate de Pélops fut désignée par l'oracle de Delphes comme possédant la vertu magique de délivrer les Eléens d'une peste qui les décimait. Cet os fut confié à la garde de l'homme qui l'avait exhumée et à sa postérité (Pausanias, Liv. V, Prio. Eliaca, 13). A Thèbes, ce sont les os du Troyen Hector qui y étaient vénérés sur ordre de l'oracle de Jupiter (Pausanias, Liv. IX, Boeotica, 18).

Osiris, grand dieu égyptien, tué par le dieu Seth, avait vu son corps divisé en 14 reliques qui avaient été envoyées de part et d'autre du royaume d'Egypte pour y fonder des cultes en son honneur. Plutarque raconte comment la déesse Isis, sa femme, se mit à rechercher les reliques de son mari et les retrouva toutes, sauf une, que les poissons avaient mangée. Elle rendit la vie à son mari, qui fut alors adoré comme le dieu ressuscité. Pour se souvenir de la perte d'un des membres d'Osiris, Isis consacra le phallus de son époux et institua une fête en son honneur ! Plutarque évoque aussi la tradition égyptienne de vouloir se faire enterré dans une terre sanctifié par la proximité des reliques d'Osiris. Les peuples bouddhistes ne sont pas en reste dans le culte des reliques, à l'exemple de la dent de Bouddha, conservée à Ceylan par le Rajah de Devas.

 

 

LES LAMPES ET LES CIERGES

Toutes les célébrations du culte catholique ont pour trait commun de devoir être associées au feu, sous forme de cierges ou de chandeliers allumés. Il serait tentant d'y trouver une justification biblique dans l'Ancien Testament où les chandeliers brûlaient dans le Tabernacle de Moïse, puis dans le Temple de Salomon. Dans la Bible, les chandeliers étaient l'image du Saint-Esprit de Dieu, l'Apocalypse nous le confirme.

Pourtant les premiers chrétiens des trois premiers siècles ne s'intéressèrent jamais à ces illuminations cultuelles. Elles étaient pour eux la marque incontestable des cultes païens qu'ils combattaient. L'écrivain chrétien Lactance écrivait au IVe siècle sur les stupidités contenues dans les rites païens et il se moquait des Romains "qui allument des cierges pour Dieu comme s'il vivait dans l'obscurité" ! (Lactance, Institut. Liv. VI, 2).

C'est donc après Lactance que ces coutumes s'introduisirent dans le Catholicisme. L'allumage des cierges devant les statues d'idoles se trouve dans les écrits de Eusèbe (Vita Constantini, Liv. II, 5). Eusèbe raconte comment Licinius, empereur romain, offrit des cierges à ses dieux pour leur réclamer la victoire face à Constantin. Les processions romaines étaient richement pourvues en illuminations.

Les cierges allumés invoquaient la médiation du dieu babylonien Ouranos, "celui qui éclaire". En adorant ce dieu-soleil, on jouissait de l'illumination du monde matériel, mais aussi de l'illumination des âmes humaines. Ouranos était associé au culte du Messie babylonien Mithra.

Celui-ci était représenté sous la forme d'un lion, tenant dans sa gueule une abeille . Une abeille se prononçait "Dabar" en chaldéen, et "Dabar" était aussi le mot désignant la Parole. Les anciens juifs parlaient du messie, La Parole, en utilisant le mot Dabar. L'évangéliste Jean nomme Jésus-Christ, le messie de Dieu : "La Parole de Dieu" qui est la lumière venant dans le monde ! (Evangile de Jean chapitre 1).

               

 

 

Le culte babylonien, perversion du culte voulu par Dieu, honorait donc son propre messie, Mithra, comme la "Parole de Dieu" et les cierges associés à son culte faisant de lui le "Médiateur" qui éclaire les hommes. Ce travestissement est passé dans tous les cultes païens de l'Antiquité. Saturne était honoré de cierges car disait-on "il avait ramené les hommes à la lumière". Le culte de Diane à Ephèse avait pour emblême une abeille. Son grand-prêtre était appelé Essen "le roi-abeille" (Müller, les Doriens, Oxford, 1830).

 

Le cérémonial des cierges conduit les catholiques dans un culte blasphématoire plus subtil qu'il n'y paraît. Babylone est la mère des abominations.

 

LE SACRIFICE DE LA MESSE

 

La messe catholique est le culte central du Catholicisme romain. On y présente un sacrifice non-sanglant, en y renouvelant, messe après messe, le sacrifice de Jésus-Christ pour la rémission des péchés Mais sans effusion de sang. Il suffit aux catholiques de croire que le corps de Christ est à chaque fois présent dans l'hostie consacrée qu'ils mangent et que son sang s'est transmué dans le calice de vin que le prêtre boit après l'avoir élevé au ciel. Si le Christ a réellement réalisé une fois pour toutes le salut de son peuple, pourquoi l'église catholique renouvelle-t-elle son sacrifice lors de ses messes ?

 

 

 

I H S

Les catholiques croient que ces initiales qu'elles signifient en latin Iesu Homine Salvator : "Jésus Sauveur des Hommes", mais un romain initié aux mystères babyloniens connaissait lui aussi ces mêmes initiales gravées sur les gâteaux ronds que l'on affrait à Isis. Ces initiales sont : Isis, Horus, Seb, la trinité égyptienne de la mère, de son enfant et du père des dieux. Les lettres I H S sont gravées sur les hosties que les fidèles mettent en bouche.

 

Les soleils d'or placés en haut des autels comportent les mêmes initiales I H S. Les portails des églises, les chasubles des prêtres ont eux aussi gravés les initiales I H S. Ces initiales I H S ont été pendant des siècles le signe de reconnaissance des JESUITES, inspiré par le dragon ancien.

 

LA TIATRE PONTIFICALE ET LA MITRE EPISCOPALE

Les coiffes des prêtres catholiques sont aussi pleines de signification. Et elles sont complètement anti-bibliques ! Dans le Nouveau Testament, l'apôtre Paul déclare que tout homme qui prie ou qui prophétise la tête couverte se déshonore lui-même.

 

La tiare pontificale est une triple couronne qui figure sur les armoiries de tous les papes catholiques. Cette triple couronne se retrouve dans le culte babylonien associé au dieu Shamash, dieu solaire, symbole de royauté universelle. Quand le pape préside une cérémonie en tant qu'évêque de Rome, il se coiffe de la mitre épiscopale. Celui qui se prétend le vicaire (remplaçant) de Christ a bien compensé la simple couronne d'épines que le Seigneur Jésus a reçue en venant sur terre.

 

On retrouve à l'identique cette coiffe religieuse à Babylone, associée au dieu-poisson OANNES / DAGON. Ce dieu, était une figure païenne de Noé, celui qui avait survécu au déluge. Dans la mythologie babylonienne, il était celui qui avait survécu au déluge grâce à ses vertus aquatiques. C'est lui qui avait recréé le monde vivant.

               

 

 

Le dieu OANNES / DAGON habillé d'une peau de poisson dont la gueule ouverte lui sert de coiffe. C'est ici le pendant exact de la mitre épiscopale que les prélats catholiques ont choisie.

La tête du POISSON avec sa gueule ouverte existait également dans la culte de MITHRA (la religion catholique fut largement inspiré par le mithraïsme) sous forme d’un chapeau, aussi il n’est pas étonnant de trouver ce couvre-chef sur la tête des évêques avec le nom « MITRE » qui provient directement du nom de « MITHRA ». Le mithraïsme eut une implantation particulière auprès des soldats romains. Comme toutes les religions païennes, il fut déclaré illégal en 391.

 

LA CROSSE DU PAPE

Les papes ont un sceptre comme tout roi digne de ce rang se doit de posséder un sceptre, que l'on nomme la crosse papale. Cette crosse n'est pas un bâton de berger. C'est l'attribut sacré avec lequel les grands prêtres païens officiaient dans leurs cultes divinatoires. Tous les prêtres de l'Antiquité païenne officiaient avec une crosse de devin. La crosse étatit indispensable pour lire les augures dans les entrailles des animaux sacrifiés et pour annoncer des présages.

 

Dans la mythologie gréco-romaine, c'était Hermès le dieu des oracles. Hermès était toujours figuré avec un batôn corné, symbole de sa puissance divinatoire. Hermès était lui-même le messager des dieux et c'est lui qui guidait les âmes des mortels dans les Enfers. Le bâton des devins s'appelait en latin le lituus, et provenait des religions babyloniennes. La mitre, l'étole et la crosse... On retrouve à l'identique les attributs catholiques romains chez les Dieux anciens.

 

LE VATICAN ET L'ASTROLOGIE

 

Le palais du Vatican est construit sur un ancien cimetière païen, que les fouilles de Rome ont identifié comme un ensemble de mausolées constituant une vaste nécropole. Dans ce cimetière, on pratiquait le culte des morts et la divination. C'est sur des ossements tranformés en reliques que les papes ont construit leur palais. Le mot Vatis signifiait devin. Et le mot Can signifiait serpent. Le " Serpent Devin ".

 



05/05/2012

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