Nous mentirait-on?

Nous mentirait-on?

Nous sommes tous des terroristes

 

 

Sommes-nous vraiment demandeurs de toujours plus de sécurité, au détriment des libertés ?

http://www.dailymotion.com/video/x87kry_nous-sommes-tous-des-terroristes_news

 

http://www.dailymotion.com/video/x9j4qx_nous-sommes-tous-des-terroristes_news

 

Nous sommes tous des terroristes potentiels… Qu’allons-nous faire contre cet étiquetage ?

Vous êtes tous suspects maintenant. Qu’allez-vous réellement faire à ce sujet ?

Vous êtes tous des terroristes potentiels.

Cela n’a aucune importance que vous viviez en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en Australie ou au Moyen-Orient.

La nationalité a été effectivement abolie.

Allumez votre ordinateur et le département de la sécurité de la patrie (NdT: le tristement célèbre DHS, la Stasi ou Securitate du pays du goulag levant…) et son centre de gestion des opérations nationales contrôlera si vous ne tapez pas sur votre clavier simplement les mots “Al Qaïda”, mais aussi “exercice”, “entraînement”, “vague”, “initiative” et “organisation”: tous des mots proscrits.

 

voir mon article du moi derners: https://anonymiaouss-hapoal.blog4ever.com/blog/lire-article-642944-9258166-liste_officielle_des_feds_mots_surveiller_sur_les_.html

 L’annonce faite par le gouvernement britannique qu’il a l’intention d’espionner chaque courriel et chaque coup de téléphone est du réchauffé.

 L’aspirateur satellite connu sous le nom de système Echelon a déjà fait cela depuis des années.

 Ce qui a changé, c’est qu’un état de guerre permanent a été lancé par les Etats-Unis et qu’un gigantesque état policier est en train de consumer l’occident.

https://anonymiaouss-hapoal.blog4ever.com/blog/lire-article-642944-9289106-executive_order_obama__la_loi_martial_en_temps_de_.html

 

Qu’allez-vous faire à ce propos ?

Au Royaume-Uni, sur instruction de la CIA, des cours de justice spéciales vont gérer les cas des “suspectés de terrorisme”.

L’Habeas Corpus se meurt.

La cour européenne des droits de l’Homme a décidé que cinq hommes, dont trois britanniques, peuvent être extradés vers les Etats-Unis et ce malgré qu’aucun sauf un n’ait été officiellement accusé de crime.

Tous sont emprisonnées depuis des années sous le coup du traité d’extradition entre les USA et la GB de 2003, qui fut signé un mois après l’invasion criminelle de l’Irak.

 La cour européenne a condamné le traité comme étant potentiellement une source de “punitions cruelles et extraordinaires”. Un de ces hommes, Babar Ahmad, a reçu 63 000 Livres britanniques en compensations pour les 73 blessures reconnues qu’il a subies durant sa détention dans les locaux de la police. L’abus sexuel, la signature du fascisme, est placé haut sur la liste. Un autre détenu est un schizophrène qui a souffert d’un effondrement psychologique total et est maintenu à l’hôpital de haute sécurité Broadmoor, un autre est suicidaire. Vers le pays des hommes libres vont-ils aller, de concert avec le jeune Richerd O’Dwyer qui risque 10 ans en pyjama orange les chaînes aux pieds parce qu’il a soi-disant enfreint les lois du copyright sur internet.

Alors que la loi est politisée et américanisée, ces travestis légaux ne sont pas atypiques. En rendant son verdict de culpabilité sur un étudiant de l’université de Londres, Mohamed Gul, pour prosélytisme du “terrorisme” sur internet, les juges de la cour d’appel de Londres ont tranché en ce que “des actions… contre des forces armées d’un état où que ce soit dans le monde, qui ont cherchées à influencer un gouvernement et furent appliquées pour des raisons politiques”, étaient dorénavant des crimes. Appelez à la barre Thomas Paine, Aung San Suu Kyi et Nelson Mandela.

Qu’allez-vous faire à ce propos ?

Le pronostique est maintenant clair: le mal que Norman Mailer appelait “pré-fasciste” est maintenant en phase de métastases.

 Le ministre de la justice américain, Eric Holder, défend le “droit” pour son gouvernement de faire assassiner des citoyens américains. Israël, le protégé, a le droit de viser avec ses armes nucléaires un pays qui n’en a pas: l’Iran.

Dans cette vitrine du monde, le mensonge est panoramique. Le massacre de 17 civils afghans le 11 Mars, incluant au moins 9 enfants et 4 femmes, est attribué à un soldat “fou” américain isolé.

L’ “authenticité” de tout ceci est validée par le président Obama lui-même, qui a “vu une vidéo” et qu’il regarde comme étant “une preuve conclusive”.

Une enquête parlementaire afghane indépendante quant à elle, produit des témoins occulaires qui donnent des récits et preuves détaillés d’au moins 20 militaires ravagrantgg leur village aidé par un hélicoptère, tuant et violant: un raid de nuit standard et routinier pour les forces spéciales américaines.

Retirez la technologie du meurte par jeu vidéo, la contribution de l’Amérique à la modernité, et le comportement est traditonnel.

Immergés dans la fortitude de la bande-dessinée, des forces américaines, entrainées brutalement, souvent médiocrement, fréquemment racistes, obèses et menées par une classe d’officiers corrompus, transfèrent le meurtre domestique en des endroits reculés dont ils ne peuvent pas comprendre les luttes fondées dans la misère.

Une nation qui s’est bâtie sur le génocide de la population native ne va jamais changer d’habitude.

Le Vietnam était “territoire indien” et les “bridés”, les “jaunes” devaient être “pulvérisés”. La pulvérisation de centaines, pour la plupart des femmes et des enfants, dans le village vietnamien de My Lai en 1968 était aussi un incident “isolé” et de manière profane, “une tragédie américaine” (le titre de la couverture de Newsweek à l’époque). Seulement un des 26 hommes menés devant la justice a été condamé et le président Nixon l’a libéré. My Lai est dans la province de Quang Ngai, où, comme je l’ai appris d’un journaliste, environ 50 000 civils furent tués par les troupes américaines, pour la plupart dans ce qu’ils appelaient “une zone de tir libre”. Ceci a été le modèle de la guerre moderne: le meurtre à l’échelle industrielle.

Tout comme l’Irak et la Libye, l’Afghanistan est un parc d’amusement pour les bénéficiaires de la guerre permanente de l’Amérique, L’OTAN, les entreprises d’armement haute technologie, les médias et l’industrie de la “sécurité”, dont la contamination lucrative est une contagion sur la vie quotidienne. La conquête ou la “pacification” de territoire n’est plus importante. Ce qui importe est de vous pacifier, la culture de votre indifférence.

Qu’allez-vous faire à ce propos ?

La descente dans le totalitarisme a ses points de repère.

A tout moment maintenant, la cour suprême de Londres décidera si le rédacteur en chef de Wikileaks, Julian Assange, doit-être extradé vers la Suède.

 Si son dernier appel échoue, le facilitaté  de la divulgation de la vérité à une échelle épique, qui n’est accusé d’aucun crime, devra faire face à l’isolement en haute sécurité et à des interrogatoires sur de soi-disants abus sexuels.

 Grâce à un arrangement secret entre les Etats-unis et la Suède, il pourra être “rendu” au goulag américain à tout moment.

 Dans son propre pays, l’Australie, la premier ministre Jullia Gillard a conspiré avec ceux de Washington qu’elle appelle “ses vrais amis”, afin de s’assurer que son concitoyen innocent revête un pyjama orange, au cas où il “reviendrait à la maison”. En Février, son gouvernement a écrit un “Amendement Wikileaks” au traité d’extradition entre les Etats-Unis et l’Australie, qui rend la vie plus facile pour ses “potes” de mettre la main sur lui. Elle leur a même placé le pouvoir d’approuver au dessus des recherches pour la liberté de l’information, de façon à ce qu’on puisse mentir au monde, comme cela est devenu l’habitude.

Qu’allez-vous faire à ce propos ?

 

url de l’article original: http://www.johnpilger.com/articles/you-are-all-suspects-now-what-are-you-going-to-do-about-it



08/05/2012

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