Nous mentirait-on?

Nous mentirait-on?

Forum économique mondial ou forum de Davos

 

Création              1971

Type      Fondation, Organisation à but non lucratif

Siège     91-93, route de la Capite

1223 Cologny

 Suisse

Effectifs               300

Dirigeant(s)        Klaus M. Schwab

Site web              www.weforum.org

 

 

Le Forum économique mondial (World Economic Forum) est une fondation à but non lucratif dont le siège est à Genève.

 Le Forum est connu pour sa réunion annuelle à Davos, en Suisse, qui réunit des dirigeants d’entreprise, des responsables politiques du monde entier ainsi que des intellectuels et des journalistes, afin de débattre des problèmes les plus urgents de la planète, y compris dans les domaines de la santé et de l’environnement.

Le forum organise également la « Réunion annuelle des nouveaux champions » en Chine et plusieurs réunions régionales qui se tiennent tout au long de l’année. Il a été créé en 1971 par Klaus M. Schwab, professeur d’économie en Suisse.

 Parallèlement aux réunions, le forum publie un certain nombre de rapports économiques et implique ses membres dans différentes initiatives liées à des secteurs spécifiques.

 

Organisation 

 

 

Le Forum économique mondial est une fondation à but non lucratif. Il ne défend aucun intérêt politique, partisan ou national et s'est donné pour mission « d’améliorer l’état du monde ».

Il a son siège à Cologny, dans le canton de Genève, en Suisse. En 2006, il a ouvert des bureaux régionaux à Pékin (Beijing), en Chine, et à New York, aux États-Unis.

Il a le statut d’observateur auprès du Conseil économique et social des Nations Unies et est placé sous la supervision du gouvernement suisse. La plus haute instance du forum est le Conseil de fondation , constitué de 22 membres, parmi lesquels figurent majoritairement des chefs d'entreprise, tels que le PDG de Renault Carlos Ghosn, le publicitaire français Maurice Lévy, le PDG d'Alcatel-Lucent Ben J. Verwaayenet et le PDG de Goldman Sachs Peter D. Sutherland, mais aussi quelques personnalités politiques telles que la reine Rania de Jordanie, la Présidente du FMI Christine Lagarde6, ou l'ancien Secrétaire Général des Nations Unies Kofi Annan.

 

Membres

Le financement du forum est assuré par les 1 000 entreprises membres.

 Le profil type de l’entreprise membre est une multinationale réalisant un chiffre d'affaires supérieur à cinq milliards USD (soit environ 3,7 milliards d'euros), un chiffre qui peut toutefois varier selon la branche et la région concernées.

 Par ailleurs, ces entreprises se classent parmi les meilleures dans leur secteur d’activité et/ou pays et jouent un rôle prédominant dans l’évolution future de leur secteur d’activité et/ou région.

Depuis 2005, les entreprises membres versent des droits d’adhésion annuels de 42 500 CHF (soit environ 34 000 euros), ainsi que des droits de 18 000 CHF (environ 14 500 euros), un montant qui couvre la participation de leur PDG à la réunion annuelle de Davos. Les Industry Partners et les Strategic Partners versent respectivement 250 000 CHF (soit plus de 200 000 euros) et 500 000 CHF (soit plus de 400 000 euros), ce qui leur permet de jouer un rôle plus important dans les initiatives du forum.

 

 

Activités

 

Réunion annuelle de Davos 

Evénement phare du Forum, la Réunion annuelle a lieu chaque année à la fin janvier à Davos.

Cet événement organisé dans la célèbre station de sport d’hiver des Alpes suisses réunit les PDG des 1000 entreprises membres du Forum ainsi que des responsables politiques, des représentants des milieux universitaires et des ONG, des leaders religieux et des personnalités du monde des médias.

 La participation à la Réunion Annuelle est uniquement sur invitation.

 Environ 2 200 personnes participent à cet événement de cinq jours et assistent aux quelque 220 sessions inscrites au programme officiel.

 Les discussions traitent de questions clés de portée mondiale (telles que les conflits internationaux, la pauvreté et les problèmes environnementaux) et des différentes solutions possibles.

 Près de 500 journalistes (médias en ligne, presse écrite, radio et télévision) participent à la Réunion Annuelle. Les medias ont accès à toutes les sessions inscrites au programme officiel, dont certaines sont également diffusées en direct sur le Web.

Toutes les séances plénières de Davos peuvent être suivies sur YouTube, des images sont disponibles gratuitement sur Flickr et les citations clés peuvent être consultées sur Twitter. En 2007, le Forum a ouvert des pages sur des plateformes de réseau social telles que MySpace et FaceBook.

 Lors de la Réunion Annuelle en 2008, le Forum a invité le public à répondre à la Davos Question sur YouTube, lui permettant ainsi d’interagir avec les leaders mondiaux présents à Davos, eux-mêmes conviés à répondre depuis un YouTube Video Corner situé dans le Centre de congrès18. En 2008, des conférences de presse ont été diffusées en direct sur Qik et Mogulus20, donnant la possibilité à toutes les personnes intéressées de poser des questions aux intervenants. En 2006 et 2007, des participants sélectionnés ont été interviewés et la session de clôture a été diffusée dans l’auditorium Reuters de Second Life.

 

 

Participants 

En 2008, quelque 250 personnalités (chefs d’État ou de gouvernement, ministres, ambassadeurs, responsables ou hauts fonctionnaires d’organisations internationales) ont participé à la réunion annuelle.

Citons notamment la présence d’Abdoulaye Wade, Nicolas Sarkozy, Abdullah Ahmad Badawi, Alvaro Uribe Velez, Anders Fogh Rasmussen, Ban Ki-moon, Condoleezza Rice, Ferenc Gyurcsany, François Fillon, Gloria Macapagal Arroyo, Gordon Brown, Hamid Karzai, Ilham Aliyev, Jan Peter Balkenende, Lee Hsien Loong, Pervez Musharraf, la reine Rania de Jordanie, Recep Tayip Erdogan, Salam Fayyad, Sali Berisha, Shimon Peres, Umaru Yar'Adua, Valdas Adamkus, Yasuo Fukuda, Viktor A. Yushchenko et Zeng Peiyan.

Al Gore, Bill Clinton, Bill Gates, Bono, Paulo Coelho et Tony Blair sont également des fidèles de Davos. Les éditions précédentes ont été marquées par la présence d’Angela Merkel, Dmitry Medvedev, Henry Kissinger, Nelson Mandela, Raymond Barre et Yasser Arafat.

Samuel Huntington a décrit les participants à la réunion annuelle comme appartenant à l’espèce de « l’homme de Davos », en référence à une élite mondiale dont les membres se projettent dans une dimension purement globale.

 

 

Réunion Annuelle des Nouveaux Champions

En 2007, le Forum a introduit la "Réunion Annuelle des Nouveaux Champions" qui se tient tous les ans en Chine. Cet événement a été créé à l’intention des "Global Growth Companies". Il s’agit d’un groupe de «champions économiques» provenant essentiellement de différents pays émergents caractérisés par une croissance rapide tels que la Chine et l’Inde mais également d’un certain nombre de «locomotives» issues des pays développés. La Réunion s’adresse en outre à la prochaine génération de leaders mondiaux, aux régions à croissance rapide, aux villes compétitives et aux Technology Pioneers du monde entier.

 

Réunions régionales

Chaque année, une dizaine de réunions régionales sont organisées, favorisant l’établissement de contacts étroits entre les dirigeants d’entreprise, les chefs de gouvernement locaux et les ONG.

Les réunions ont lieu en Afrique, en Asie du Sud-Est, en Amérique latine et au Proche-Orient. Les pays où se tiennent les réunions varient d’une année à l’autre, à l’exception de la Chine et de l’Inde qui ont régulièrement joué le rôle de pays hôtes au cours de la dernière décennie.

Liste de réunions régionales en 2011 :

Du 27 au 29 avril : Forum économique mondial pour l'Amérique Latine, Rio de Janeiro, Brésil

Du 4 au 6 mai : Forum économique mondial pour l'Afrique

Du 20 au 22 mai : Forum économique mondial pour le Moyen Orient

Du 8 au 9 juin : Forum économique mondial pour l'Europe Centrale et Orientale

Du 12 au 13 juin : Forum économique mondial pour l'Asie du Sud Est

 

Young Global Leaders

En 2005, le Forum a fondé la communauté des Young Global Leaders, qui succède aux Global Leader of Tomorrow.

Cette communauté regroupe plus de 750 leaders du monde entier âgés de moins de 40 ans, issus de disciplines et de secteurs très variés. Ses membres s’investissent dans la 2030 Initiative, c'est-à-dire l’établissement d’un plan d’action permettant de définir ce que sera le monde en 2030. Parmi ses membres figurent30 Shai Agassi, Anousheh Ansari, Maria Consuelo Araujo, Sergey Brin, Tyler Brûlé, Patrick Chappatte, Olafur Eliasson Rahul Gandhi, Haakon de Norvège, Silvana Koch-Mehrin, Tariq Krim, Irshad Manji, Princesse Mathilde de Belgique, Aditya Mittal, Gavin Newsom, Larry Page, Andrea Sanke, Anoushka Shankar, Peter Thiel, Karim Meïssa Wade, Jimmy Wales, Gabriel Naouri et Niklas Zennström. Entre 100 et 200 nouvelles personnalités sont désignées chaque année, ce qui portera le nombre des membres de la communauté à 789.

 

Entrepreneurs sociaux

Depuis 2000, le Forum a défendu des modèles développés par les principaux entrepreneurs sociaux au monde, en étroite collaboration avec la Schwab Foundation for Social Entrepreneurship.

Cette fondation considère l’entrepreneuriat social comme un élément clé pour faire progresser la société et résoudre les problèmes d’ordre social.

 Des entrepreneurs sociaux sélectionnés sont invités à participer à des réunions régionales ainsi qu’à la Réunion annuelle du forum où ils ont l’occasion de rencontrer de hauts représentants du monde économique et politique.

 Lors de la réunion annuelle de 2003, Jeroo Bilimoria a ainsi rencontré Roberto Blois, Vice-Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications, une entrevue qui a débouché sur un partenariat clé pour son organisation Child Helpline International.

 

Technology Pioneers

Tous les ans le Forum choisit ses Technology Pioneers, une trentaine de jeunes entreprises à la pointe de 

la recherche dans les secteurs biomédicaux, des télécommunications et de l’Internet. Depuis 2003, 391 entreprises ont ainsi été récompensées.

 

Études économiques

Le Forum sert aussi de laboratoire d’idées et publie différents rapports économiques annuels (date de la première publication entre parenthèses) :

Le Global Competitiveness Report (1979) mesure la compétitivité des pays et des économies.

Le Global Information Technology Report (2001) évalue leur compétitivité en fonction de leur propension à utiliser les technologies de l’information (networked readiness).

Le Global Gender Gap Report (2005) analyse les domaines critiques d’inégalité entre les hommes et les femmes

Le Global Risk Report (2006) soupèse les principaux risques globaux

Le Travel and Tourism Competitiveness Report (2007) apprécie la compétitivité en termes de voyage et de tourisme.

Le Global Enabling Trade Report (2008) présente une analyse internationale portant sur un large éventail de mesures utiles aux échanges commerciaux entre les pays.

 

Initiatives

La Global Health Initiative (GHI) a été lancée par Kofi Annan lors de la Réunion Annuelle de 2002. Cette initiative a pour mission d’inciter les entreprises à conclure des partenariats publics-privés afin de lutter contre le HIV/sida, la tuberculose, la malaria et de renforcer les systèmes de santé.

Lancée lors de la Réunion Annuelle de 2003, la Global Education Initiative (GEI) a mis en présence des multinationales spécialisées dans les technologies de l’information et les gouvernements de la Jordanie, de l’Égypte et de l’Inde.

La rencontre a débouché sur la mise à disposition de matériel informatique neuf dans les écoles et un nombre plus élevé d’enseignants locaux formés aux méthodes de e-learning. L’impact sur la vie des enfants est important. Le modèle GEI, qui est évolutif et s’inscrit dans la durée, sert désormais de projet éducatif dans d’autres pays tels que le Rwanda.

L’Environnemental Initiative porte sur les changements climatiques et l’eau.

Dans le cadre du “Gleneagles Dialogue on Climate Change”, le gouvernement du Royaume-Uni a demandé au World Economic Forum, lors du 31è Sommet du G8 à Gleneagles en 2005, de favoriser le dialogue avec le milieu des affaires afin de formuler des recommandations visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

 Approuvées par un groupe international de CEO, ces recommandations ont été présentées aux leaders avant le Sommet du G8 à Toyako/Hokkaidō qui s’est tenu en juillet 2008

 La Water Initiative réunit différents acteurs tels que Alcan Inc., l’agence suisse Direction du développement et de la coopération, USAID India, UNDP India, la Confederation of Indian Industry (CII), le gouvernement du Rajasthan et la NEPAD Business Foundation.

Son objectif est de promouvoir les partenariats publics-privés sur la gestion de l’eau en Afrique du Sud et en Inde.

Désireux de lutter contre la corruption, différents CEO émanant des secteurs de l’ingénierie et de la construction, de l’énergie et des métaux et de l’exploitation minière ont lancé la Partnering Against Corruption Initiative (PACI) lors de la Réunion Annuelle de Davos en janvier 2004.

La PACI est une plateforme d’échanges fondée sur des expériences pratiques et des situations conflictuelles. Quelque 140 entreprises ont signé cette initiative.

 

 

Histoire 

En 1971, Klaus M. Schwab, alors professeur d’économie à l’Université de Genève, invite 444 dirigeants d’entreprises d’Europe occidentale à participer au premier European Management Symposium organisé dans le nouveau Centre de congrès de Davos.

Sous le patronage de la Commission européenne et de différentes associations industrielles du Vieux Continent, Klaus Schwab entend familiariser les entreprises européennes avec les pratiques de management en vigueur aux États-Unis.

 Il crée ensuite le European Management Forum sous la forme d’une organisation à but non lucratif sise à Genève et invite des dirigeants d’entreprises européennes à Davos, où se tient la réunion annuelle en janvier.

Klaus Schwab développe la "stakeholder management approach", qui lie le succès d’une entreprise au fait que ses dirigeants prennent en considération les intérêts de toutes les parties prenantes, à savoir non seulement les actionnaires et les clients mais également les employés et les communautés au sein desquelles l’entreprise évolue, y compris les gouvernements.

 Après les événements de 1973, notamment la fin du système des taux de change fixe consacré par les accords de Bretton Woods et la guerre israélo-arabe, la Réunion Annuelle ne s’intéresse plus uniquement aux questions de management: elle porte désormais aussi son attention sur les problèmes économiques et sociaux.

Des leaders politiques sont ainsi invités pour la première fois à Davos en janvier 1974.

L'European Management Forum est rebaptisé World Economic Forum en 1987.

 Son objectif est d’élargir encore son rayonnement et de proposer une tribune pour résoudre les conflits internationaux.

 Les leaders politiques considèrent la manifestation de Davos comme une plateforme neutre susceptible de les aider à aplanir leurs différends.

 En 1988, la Grèce et la Turquie signent la «Déclaration de Davos», éloignant ainsi le spectre d’une guerre qui semblait imminente.

 Lors de la Réunion Annuelle de Davos en 1992, le président sud-africain Frederik de Klerk, Nelson Mandela et le chef zoulou Mangosuthu Buthelezi se rencontrent pour la première fois à l’étranger.

En 1994, le ministre israélien des Affaires étrangères Shimon Peres et le chef de l’OLP Yasser Arafat concluent un projet d’accord sur Gaza et Jericho.

En 2008, Bill Gates tient un discours sur le ‘Creative Capitalism’, une forme de capitalisme qui vise tant à générer des bénéfices qu’à résoudre les injustices dans le monde et qui exploite les forces du marché pour répondre aux besoins des plus démunis.

 

Liste des réunions annuelles

Du 26 au 31 janvier 1995, à Davos en Suisse, 25e Forum économique mondial

Du 1 au 6 février 1996, à Davos, 26e Forum économique mondial

Du 30 janvier 1997 au 4 février 1997, à Davos, 27e Forum économique mondial

Du 29 janvier 1998 au 3 février 1998, à Davos, 28e Forum économique mondial

Du 28 janvier 1999 au 2 février 1999, à Davos, 29e Forum économique mondial

Du 26 janvier 2000 au 2 février 2000, à Davos, 30e Forum économique mondial

Du 25 au 30 janvier 2001, à Davos en Suisse, 31e Forum économique mondial

Du 31 janvier au 4 février 2002, à New York, 32e Forum économique mondial

Du 23 au 28 janvier 2003, à Davos, 33e Forum économique mondial, réunissant 2 311 participants de 104 pays. Le 26, intervention de Luis Inacio da Silva, nouveau président du Brésil.

Du 21 au 25 janvier 2004, à Davos, 34e Forum économique mondial

Du 26 au 30 janvier 2005, à Davos, 35e Forum économique mondial

Du 25 au 29 janvier 2006, à Davos, 36e Forum économique mondial

Du 24 au 28 janvier 2007, à Davos, 37e Forum économique mondial

Du 23 au 27 janvier 2008, à Davos, 38e Forum économique mondial

Du 28 janvier 2009 au 1er février 2009, à Davos, 39e Forum économique mondial

Du 27 au 31 janvier 2010, à Davos, 40e Forum économique mondial

Du 26 au 30 janvier 2011, à Davos, 41e Forum économique mondial

 

 

Critiques

De simple réunion informelle de chefs d'entreprise européens, le forum de Davos s’est peu à peu transformé en club planétaire de décideurs.

Il a acquis sur la scène économique mondiale un poids et un pouvoir impressionnants, ce qui fait dire à ses détracteurs qu’il est l’incarnation d’un impérialisme économique.

La puissance du forum économique mondial est telle que, malgré son caractère non-démocratique (il n’est pas une instance élue), l’ONU a mis en place depuis 1998 un partenariat avec lui, permettant une implication croissante des entreprises dans le règlement des affaires économiques mondiales[réf. nécessaire]. Réseau de dirigeants organisés pour conforter la mondialisation libérale, le forum entend donc aussi faire jouer un rôle de plus en plus important aux dirigeants d’entreprises au détriment du rôle de régulation des Etats.

 Il œuvre à affirmer la légitimité d’une nouvelle « gouvernance globale » des affaires économiques mondiales, où les entreprises, par la prise en compte d’impératifs éthiques, par une implication citoyenne, seraient aptes à remplacer le rôle jugé défaillant et obsolète des Etats.

Le Forum économique mondial, comme le G8, peuvent être considérés comme des institutions impérialistes puisque, alors qu’elles constituent des instances non élues, et qu’elles représentent non pas les intérêts de la population mondiale mais seulement des très grandes entreprises, banques et des Etats les plus riches, elles s’arrogent le droit de prendre des décisions majeures sur les orientations économiques du monde.

À la fin des années 90, le Forum, le G7, la Banque mondiale, l’OMC et le FMI sont sévèrement critiqués par des activistes antimondialistes qui accusent le capitalisme et la mondialisation d’accroître la pauvreté et de détruire l’environnement.

 Près de 1500 manifestants perturbent le World Economic Forum à Melbourne, en Australie, barrant le passage à 200 délégués qui se rendent à la réunion.

 A Davos, des manifestants protestent régulièrement contre la réunion des «nantis dans la neige» (fat cats in the snow), selon les termes du chanteur de rock Bono.

En janvier 2000, un millier de personnes manifestent dans les rues de Davos, faisant voler en éclats la vitrine du McDonald's.

 Depuis que des mesures de sécurité plus sévères empêchent les manifestants de se rendre dans la station grisonne, la plupart des démonstrations anti-Davos ont lieu à Zurich, Berne ou Bâle5.

 Les médias suisses ont critiqué à maintes reprises les coûts des mesures de sécurité, supportés conjointement par le Forum, les autorités cantonales et la Confédération.

Depuis la Réunion Annuelle en janvier 2003, un Open Forum Davos est organisé parallèlement à la réunion principale afin d’ouvrir au public le débat sur la mondialisation. Réunissant personnalités politiques et dirigeants d’entreprise, l’Open Forum se tient chaque année dans l’enceinte de l’école locale.

 Le public peut assister gratuitement à tous les débats.

La Réunion Annuelle a en outre été décriée pour son «déploiement de fastes et de platitudes».

 Ses détracteurs lui reprochent de s’éloigner des grandes questions économiques et de fournir des résultats peu probants, en particulier depuis la présence toujours plus importante d’ONG peu compétentes en matière d’économie.

 Selon eux, Davos se penche sur des questions politiques du moment, très prisées des médias (réchauffement climatique, sida en Afrique, etc), au lieu de débattre de l’économie mondiale en présence d’experts renommés, de grands dirigeants économiques et d’acteurs politiques clés.

 

 

Derniers rapports du Forum économique mondial

(en) Site officiel

(en) Global Competitiveness Report 2008/2009

(en) Global Information Technology Report 2007/2008

(en) Global Gender Gap Report 2008

 

 

 

ELITE

World Economic Forum 2006 

 

 

 

Comme chaque année au mois de janvier, l'élite internationale de la finance, de l'économie, de la politique et des médias se réunit sous haute protection policière dans la station de ski huppée de Davos en Suisse pour y discuter de l'avenir de la planète et de son cheptel humain...

 

On remarque cette année une présence renforcée de la Chine (où se concentrent les délocalisations), des secteurs pharmaceutiques (pour planifier une épidémie de grippe avaire lucrative?), du secteur pétrolier, de la Turquie, et des chefs d'état pro-américains du Moyen-Orient, ce qui correspond aux principaux sujets qui seront discutés lors de cette édition 2006: la mondialisation et la croissance chinoise, l'envolée des prix du pétrole, l'intégration de la Turquie à l'Union Européenne, la situation géopolitique au Moyen-Orient avec ses enjeux pétroliers et ses projets d'oléoducs (qui traverseront l'Afghanistan et le Pakistan pour acheminer le pétrole du Khazakstan vers l'océan indien).

 

Cette année était aussi marquée par la participation des "people" qui démontrent une fois de plus leur appartenance au "monde d'en haut", tout comme les patrons de multinationales dont ils partagent les privilèges, le mode de vie, et le mépris pour les manants du "monde d'en-bas".

 

La présence de stars est aussi destinée à apporter une touche glamour à cette réunion de "global leaders" en costumes sombres qui parlent principalement d'argent et de pouvoir, alors que se tient au même moment le Forum Social Mondial où des citoyens rêvent d'un autre futur que le "libéralisme", un futur où le bonheur des hommes et le respect de la nature seraient prioritaires sur le profit des multinationales.

 

Liste partielle des participants

http://www.syti.net/Organisations/Davos2006.html

nom/entreprise, institution ou pays/domaine d'activité

Bill Gates,  Microsoft, informatique

Michael Dell, Dell, informatique

Richard Branson, Virgin, culture, transport aérien

Peter Brabeck-Letmathe, Nestlé, agro-alimentaire

Daniel Vasella, Novartis, pharmacie, chimie

Henry McKinnell, Pfizer, pharmacie

Richard Clark, Merck, pharmacie

Marcel Ospel, UBS, banque

Oswald Grübel, Credit Suisse, banque

Josef Ackermann, Deutsche Bank, banque

Jean-Claude Trichet,Banque centrale européenne, gouvernance financière

John Thain, New York Stock Exchange, bourse

Bob Greifeld, NASDAQ, bourse

Stephen Roach, Morgan Stanley  (chef éco.), bourse, banque

Eric Schmidt, Google  (président), internet

Marissa Ann Mayer, Google  (vice-présidente), internet

John Chambers, Cisco Systems, internet

Carlos Ghosn, Renault-Nissan, automobile

Shelly Lazarus, Ogilvy & Mather, publicité et communication

Robert Miller, Delphi Corp, automobile, Solomon Trujillo

Telstra, télécommunications, satellites

Xhou Xiaochuan, Bank of China,banque

Kofi Annan,ONU, gouvernance mondiale

Pascal Lamy, OMC, gouvernance économique mondiale

Paul Wolfowitz, Banque Mondiale, gouvernance économique mondiale

Robert Mueller, USA - FBI, contrôle policier

Michael Chertoff, USA - Homeland Security Dept., contrôle policier et sanitaire

Bill Clinton, USA  (ex-président), gouvernance mondiale

John Kerry, USA  (sénateur démocrate), gouvernance régionale

Zeng Peiyan, Chine (vice-premier ministre), gouvernance régionale

Angela Merkel, Allemagne  (chancelière), gouvernance régionale

Jack Straw, Royaume-Uni (min. aff.etr.), gouvernance régionale

Gordon Brown, Royaume-Uni (min. finances), gouvernance économique

Thierry Breton, France (min. finances), gouvernance économique

Giulio Tremonti, Italie (min. finances), gouvernance économique

Carlos Guttierrez, USA  (min. commerce), gouvernance économique

Robert Portman, USA  (trade US representative), gouvernance économique

German Graf, Russie  (min. commerce), gouvernance économique

Jens Stoltenberg, Norvège  (1er min.), gouvernance régionale

Recep Tayip Erdogan, Turquie  (1er min.) gouvernance régionale

Mikhail Saakashvili, Géorgie  (pdt), gouvernance régionale

Mohamed ElBaradei, AIEA  (dir.), gouvernance mondiale nucléaire

Ibrahim Jaafari, Irak  (1er min.), gouvernance régionale

Hajim Alhasani, Irak  (pdt Assemblée), gouvernance régionale

Pervez Musharraf, Pakistan  (pdt), gouvernance régionale

Hamid Karzai, Afghanistan  (pdt), gouvernance régionale

Celso Amorim, Brésil (min. aff.etr.), gouvernance régionale

Fernando Canales Clariond, Mexique (min. de l'Energie), gouvernance énergétique

Olusegun Obasanjo, Nigéria  (pdt),gouvernance régionale

Ngozi Okonjo-Iweala, Nigéria  (min. finances), gouvernance régionale

Mazen T. Sinokrot, Autorité Palestinienne (ministre de l'économie), gouvernance régionale

Lawrence Summers, Université d'Harvard  (pdt),formation des élites

Fareed Zakaria, Neesweek (rédacteur en chef), médias

Nick Gowing, BBC (présentateur vedette), médias

Jacques Rogge, CIO (comité int. olympique), sport

Joseph Blatter, FIFA (pdt),sport (football)

 

 

Davos 2011

 

29.01.2011

 

Rassemblement annuel des principaux malfaiteurs économiques de la planète, le World Economic Forum réunit dans la station suisse de Davos les patrons de multinationales, des leaders politiques et des responsables des grands médias, ainsi que quelques artistes et "peoples" pour la garniture.

 

Le forum de Davos 2011 a été ouvert par une allocution du président russe Dimitri Medvedev. Parmi les autres invités politiques de marque, on trouvait Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, David Cameron, le président sud-africain Jacob Zuma, le président du Mexique Felipe Calderon, le président colombien Juan Manuel Santos, et l'ancien président des Etats-Unis Bill Clinton. Il y avait aussi Pascal Lamy, directeur général de l'OMC et ex commissaire européen au Commerce, Peter Sutherland, ex commissaire européen chargé de la "concurrence", actuellement président de la filliale britanique de la banque d'affaires Goldman Sachs, et Connie Hedegaard, commissaire européenne à l'environnement. Au total, 35 chefs d'état ou de gouvernement, 80 ministres, 8 présidents de banques centrales et 1400 dirigeants d'entreprises étaient présents.

Comme depuis quelques années, les "pays émergents" sont très présents à Davos, en particulier la Chine et l'Inde. Ci-dessous, Wang Boming, rédacteur en chef du magazine chinois "Caijing Magazine" et Victor L. L. Chu, président de First Eastern Investment Group, banque de Hong Kong...

 

Pour en savoir plus sur le forum de Davos, voici un documentaire de la télévision suisse, "Le bal des Maitres du Monde"...

 

 

  

 

 

QUELQUES PHOTOS DE 2006

 

 

 

 



07/05/2012

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