Nous mentirait-on?

Nous mentirait-on?

AMESYS

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/france-libye-l-affaire-amesys-est-gravissime_1093607.html

France-Libye: "L'affaire Amesys est gravissime!"

"Compte tenu de la technologie vendue et de l'identité des clients, nous sommes convaincus qu'Amesys ne pouvait ignorer" qu'elle était utilisée pour opprimer les opposants libyens.

 

Canal+

Alors qu'il est reproché à la société française Amesys d'avoir vendu à la Libye de Kadhafi du matériel pour traquer ses opposants, Me Emmanuel Daoud, l'un des avocats de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), s'interroge sur les lenteurs de la justice dans cette affaire.

 

En 2007, la société française Amesys, filiale du groupe Bull, a vendu au régime libyen du matériel d'interception des communications sur Internet qui aurait été utilisé pour identifier et traquer les opposants au régime de Mouammar Kadhafi. En marge de ce contrat, selon des révélations du site Médiapart, la Libye aurait participé au financement de la campagne présidentielle du candidat Sarkozy.

 

Amesys est visée par une enquête préliminaire ouverte à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), à la suite d'une plainte du collectif de juristes Sherpa pour "atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui". Une deuxième plainte pour "complicité de torture" a été déposée à l'automne 2011 par la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) et la Ligue des droits de l'homme (LDH). Les explications de Me Emmanuel Daoud, l'un des avocats de la FIDH.

 

Le documentaire de Paul Moreira, "Traqués! Enquête sur les marchands d'armes numériques", que Canal+ a diffusé ce mercredi soir à 23h15, évoque la vente par Amesys, filiale du groupe français Bull, de matériel d'espionnage électronique au régime syrien. Cette enquête conforte-t-elle la plainte de la FIDH et de la LDH?

 

Nous n'avons pas visionné ce documentaire et nous n'avons pas été contactés dans le cadre de l'enquête. Toutefois, d'après les extraits disponibles en ligne et le "pitch" de l'émission, son auteur aurait retrouvé la trace de bloggeurs libyens qui ont été torturés après avoir été arrêtés, en dehors des manifestations. Ils ont vraisemblablement été localisés grâce au trafic Internet qu'ils généraient. Or, le matériel vendu par Amesys à la Libye est le seul dont disposait le régime de Muhammad Kadhafi pour capter les communications sur le Web. 

 

La question qui se pose en droit pénal est la suivante: Amesys et certains de ses cadres dirigeants savaient-ils que leur système d'interception des échanges pouvait être utilisé par Kadhafi et ses sbires pour identifier, puis interpeller, réprimer, torturer, voire exécuter leurs opposants? Compte tenu de la technologie vendue et de l'identité des clients, nous sommes convaincus qu'Amesys ne pouvait l'ignorer. Voilà pourquoi nous avons déposé plainte pour complicité de torture.

 

Où en est la procédure judiciaire?

 

Elle est pour l'instant dans une impasse. Nous avons déposé plainte le 19 octobre 2011 auprès du doyen des juges d'instruction du Tribunal de grande instance de Paris. Début décembre, le juge a fixé le montant de la consignation - c'est-à-dire de la somme que la FIDH et la LDH devaient verser afin que la procédure s'engage. Nous nous en sommes acquittés le 27 décembre. Nous nous attendions donc à l'ouverture rapide d'une information judiciaire.

 

A ce jour, nous attendons toujours. Notre dossier est sur le bureau du procureur de la République de Paris, François Molins. C'est à se demander si le parquet ne souhaite pas purement et simplement l'enterrer...

 

Selon vous, existe-t-il un lien entre l'inaction du procureur de la République et les allégations d'après lesquelles la Libye, en marge du contrat Amesys, aurait contribué au financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007?

 

C'est une hypothèse sur laquelle on peut s'interroger. Il faut bien expliquer pourquoi le parquet bloque une action solidement étayée et engagée par la FIDH et la LDH, deux ONG qui ne saisissent pas les tribunaux à tort et à travers. Peut-être la justice n'a-t-elle tout simplement pas envie de mettre en évidence le concours et la complicité apportés par l'Etat français à la vente de matériel utilisé par le régime de Kadhafi pour identifier et éliminer ses opposants - ce qui constituerait une affaire d'Etat. Peut-être le pouvoir en place s'est-il, en prime, fait payer afin d'alimenter les caisses de campagne de Nicolas Sarkozy, selon Médiapart, et ce serait alors un scandale. Quoi qu'il en soit, sur le plan de la morale publique et du droit international, cette affaire est gravissime et justifie des investigations

 

http://reflets.info/un-eagle-damesys-en-france-mais-pour-quoi-faire/?utm_source=feedburner&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+refletsinfo+%28Reflets%29

Un Eagle d’Amesys en France… Mais pour quoi faire ?

13 mars 2012

Par kitetoa

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Amesys, la Libye, le Maroc, le Qatar, tout ça, c’est très intéressant, mais en France…

 

Existe-t-il un Eagle© en France ?

 

La question a peut-être été posée par Paul Moreira dans son reportage et la réponse officielle tombera peut-être demain lors de la diffusion. Ce sera la surprise. En attendant, Reflets va apporter sa pierre à l’édifice.

 

Selon l’article du Figaro concernant la Libye, il existerait un Eagle en France. Bien entendu, seul le journaliste du Figaro pourrait prouver cela. Le journaliste ne donne pas beaucoup de détails sur la finalité de cet outil ni sur sa localisation.

 

Selon l’un des sources de Reflets, il existerait un Eagle en France servant pour des trucs « légaux ». C’est à dire encadrés par la Justice. Donc, à ce niveau, a priori, rien à dire. Toutefois, nous n’avons pas encore pu confirmer cette information.

 

En revanche, en compilant les informations récoltées grâce à DaHubbleVisionPowa©, un outil de haute technologie développé par Reflets et qui permet d’écouter les communications téléphoniques, Internet, GSM, Fax et les pigeons voyageurs de la direction de Bull et d’Amesys, nous avons pu déterminer avec certitude qu’il existe un Eagle en France. La question est maintenant de savoir s’il y en a un, deux ou trois, celui évoqué par le Figaro, celui évoqué par notre source et celui que nous avons identifié et localisé (ce peut être le même pour les trois pistes).

 

Rappelez-vous, le ministre de la Défense, Gérard Longuet, nous avait expliqué que sa fille lui avait soufflé à l’oreille que Bull/Amesys -dirigées par Philippe Vannier qu’il a décoré de la légion d’honneur- étant une entreprise privée, le gouvernement n’avait pas à connaître son business, ni ses clients. Une théorie mise à mal par notre explication de texte juridique, mais aussi et surtout, par les récents articles de Mediapart. Imagine-t-on que le gouvernement Français qui a cette fois, forcément autorisé l’installation du Eagle français, puisse ne pas avoir d’informations sur le business à l’international de cette technologie assez prometteuse pour que le FSI s’y intéresse doublement, en investissant à la fois dans Qosmos et dans Bull/Amesys ?

 

Chez Reflets, nous avons une certaine idée de la Démocratie. Nous pensons, peut-être à tort que s’il existe un outil d’écoute Eagle similaire à celui qui a été installé en Libye par Amesys à l’insu du plein gré du gouvernement français, mais avec l’aide de la Direction du renseignement militaire, selon le Canard Enchaîné,  il serait utile que le gouvernement ou les députés informent les Français de sa finalité.

 

Il ne tient qu’à vous, ami lecteur de saisir votre député sur la base de cet article pour lui demander de creuser. D’interpeller le gouvernement puisqu’il en a la possibilité. A vos outils de mail…

 

Et si… Et si tout ça n’était qu’une sorte de répétition générale, pour un projet européen au pif, un projet plus global… le projet INDECT. Vous avez compris le message ? A vos EuroMails !

 

 

http://reflets.info/amesys-business-as-usual/

 

 



22/04/2012

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